Inondation et évacuation : enquête sur les perceptions et comportements des Franciliens

Chronique des crues et inondations en Île-de-France, n° 2   Sommaire

21 mars 2024ContactLudovic Faytre, Samuel Rufat (CY Cergy Paris Université)

En Île-de-France, plus d'un million de résidents sont directement exposés au risque d’inondation par débordement de la Seine et de ses principaux affluents (Marne, Oise, Loing). En cas de crue majeure, les conséquences directes et indirectes sur les réseaux et infrastructures pourraient toucher jusqu'à cinq millions de personnes qui seraient confrontées à des coupures d'électricité, d'eau ou de chauffage, à des refoulements d'égouts, ou encore à des difficultés de déplacement liées aux impacts sur les réseaux ferroviaire et routier. Dans le cas d'une crue d’occurrence centennale, d’un niveau équivalent à la crue historique de référence de 1910, de très nombreuses communes, en particulier dans le cœur très densément peuplé de l’agglomération parisienne, seraient concernées pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines, par des hauteurs de submersion pouvant atteindre localement 2 mètres, et même davantage1. C’est l’ensemble du fonctionnement métropolitain qui serait alors très fortement désorganisé.

Une faible prise de conscience de la population malgré deux crues majeures récentes

Ces dernières années, le territoire francilien a été confronté à deux reprises à des inondations importantes. D’abord en juin  2016, la Seine en crue a atteint un pic de 6,10 m (8,62 m lors de la crue de 1910) à la station de référence du pont d’Austerlitz au cœur de Paris. Quelque 486 communes en Île-de-France et en amont dans la région Centre sur le bassin du Loing ont été touchées par des inondations qui ont causé un milliard d'euros de dommages, dont 514 millions d’euros pour le territoire francilien. Cet épisode a été marqué par de nombreuses évacuations dans les centres-villes anciens : 18 000 personnes ont ainsi reçu une consigne d’évacuation en Île-de-France, souvent à la dernière minute, et au moins 750 personnes (4 %) ont refusé d’évacuer. 
La deuxième crue significative s’est déroulée en janvier 2018, avec un pic de 5,88 m au pont d’Austerlitz. Les inondations ont touché 242 communes des bassins de la Seine et de la Marne et causé 200 millions d'euros de dommages (115 millions d’euros pour la région). En Île-de-France, environ 2 500 personnes ont reçu une consigne d’évacuation, et au moins 300 personnes (11 %) ont refusé cette évacuation3. Une enquête à Gournay-sur-Marne (93) a ensuite montré que 66 % des répondants estimaient ne pas avoir eu assez d’information pour les aider à quitter leur logement ainsi que sur la démarche à suivre dans ce genre de situation inédite pour la plupart d’entre eux4.

Ces évènements récents sont venus interroger les pouvoirs publics sur la perception et la compréhension des risques par les populations potentiellement exposées5 ainsi que sur les comportements à adopter en cas de crise. L’éducation et l’information du public constituent en effet l’un des sept principes de la politique française de prévention aux risques majeurs. L’information préventive vise à développer une culture du risque tout en responsabilisant le citoyen, le rendant ainsi acteur de sa propre sécurité, en lui faisant prendre conscience de son exposition et des moyens d'action à sa disposition. Pour répondre à cet objectif, l'information obligatoire acheteur-locataire (IAL) impose depuis 2006 d'informer les nouveaux occupants de leur exposition directe aux risques majeurs, naturels et technologiques, pour leur permettre éventuellement d'adapter leurs biens ou leur comportement face aux aléas. Les Documents d’information communale sur les risques majeurs (DICRIM) participent également à cette information au niveau local. Depuis 2015, plusieurs outils et dispositifs ont par ailleurs été développés pour sensibiliser les populations dans le cadre des politiques de prévention et de réduction de la vulnérabilité6 aux inondations conduites en Île-de-France : le site internet EpiSeine (EPTB SGL), l’outil de cartographie dynamique des zones inondables (CartoZip, L’Institut Paris Region/DRIEAT), Plouf 75 (éducation des publics scolaires), plusieurs documentaires dans les médias... Malgré ces dispositifs d’information, et en dépit de la succession rapide d’événements médiatisés en Île-de-France, une nouvelle enquête (cf. encadré) révèle que la majorité des personnes exposée aux inondations n’en a souvent pas conscience (fig.1).

Dans ce contexte et afin de mieux appréhender la connaissance du risque par la population, le laboratoire de géographie et d’aménagement de CY Cergy Paris Université et l’Agence nationale de la recherche ont conduit une enquête sur la représentation des risques, les évacuations et le comportement d'adaptation des ménages six mois après les inondations de 2018.

L’enquête révèle ainsi que seul un tiers des répondants qui vivent en zone inondable sont conscients d’être directement exposés, près de la moitié (48 %) déclarent ne pas habiter en zone inondable et un sur cinq (20 %) déclare « ne pas savoir » (cf. fig. 1). Au total, quel que soit leur niveau d’exposition, un cinquième des personnes interrogées déclare ignorer habiter en zone inondable. Une large majorité (58 %) des personnes localisées dans les zones de fragilité de réseaux méconnaissent leur exposition aux effets indirects des inondations. C’est aussi le cas d’une majorité des personnes qui habitent en zone inondable et qui n’ont pas conscience de la fragilité des réseaux (52 %).

Une enquête inédite

Un questionnaire a été mené en face à face de septembre à décembre 2018 auprès d'un échantillon représentatif (n=2 976) de la population d’Île-de-France, avec une stratification spatiale et sociale pour assurer la représentativité à différentes échelles. La moitié de l'échantillon était constituée de résidents vivant en zone inondable et un tiers vivait dans les zones de fragilité de réseaux potentiellement impactés pendant plusieurs jours (Zone impactée non inondée - ZINI). Le reste des personnes interrogées vivait en dehors des zones d'exposition.

Les participants ont été recrutés aléatoirement en face à face selon un échantillonnage par quota avec trois catégories spatiales stratifiées (département, commune, niveau d’exposition) et trois catégories sociales (âge, sexe, éducation). Pour chaque département et chaque commune, les participants ont été recrutés au hasard jusqu'à ce que les quotas sociaux spécifiques au territoire soient remplis. Cela a permis d'obtenir un échantillon représentatif à toutes les échelles (commune, département, région) et à tous les niveaux d'exposition (aucune, indirecte, directe).
Les résultats sont présentés prioritairement en nombre de répondants, les pourcentages qui peuvent en être tirés doivent être considérés avec précaution d’une part, en raison de la proportion variable de personnes qui ont répondu « je ne sais pas » aux différentes questions (voir figure 3) et, d’autre part, en raison de la marge d’erreur de l’enquête de 2 à 3 %.

Figure 1. Quelle connaissance les personnes interrogées ont-elles de l'exposition aux inondations ?

Une sous-estimation de la fréquence, de la durée, des conséquences et de l’exposition

L’enquête a révélé que les Franciliens tendent à sous-estimer la fréquence, la durée et les conséquences des inondations par débordement (fig. 2), tout comme leur propre exposition. Dans le même temps, ils ont tendance à surestimer la capacité à prévenir et à maîtriser les inondations. 
Alors qu’une crue majeure de la Seine pourrait perturber l’agglomération parisienne pendant plusieurs semaines8, l’enquête montre que moins de 20 % des personnes interrogées estiment qu’une inondation peut durer plus d’une semaine. Les répondants déclarent qu’il est plutôt facile (33 %) ou très facile (13 %) de prévoir des inondations et qu’elles sont plutôt faciles (28 %) et très faciles (10 %) à maîtriser. Les impacts potentiellement catastrophiques sont aussi sous-estimés. Les personnes estiment que les conséquences des inondations sont « assez peu graves » (26 %) ou « pas graves » (19 %), alors que seuls 7 % considèrent que les conséquences des inondations peuvent être « très graves ».
À ces perceptions plutôt optimistes, au regard des effets des crues de 2016 et 2018 juste avant l’enquête, s’ajoute le fait qu’une proportion importante des personnes interrogées n’est pas en mesure de répondre à ces questions sur les inondations (« je ne sais pas ») (fig. 2). L’enquête montre que presque la moitié (48 %) de l’échantillon déclare ne pas savoir combien de temps dure une inondation majeure dans leur propre quartier, un tiers déclare ne pas savoir si ces inondations sont faciles à prévoir (30 %), un quart ne sait pas si ces inondations sont faciles ou difficiles à maîtriser (23 %) et un cinquième ignore si une inondation peut avoir des conséquences graves (22 %). Pourtant, seul un répondant sur dix répond qu’il ne sait pas indiquer la fréquence des inondations dans le quartier (12 %).
Ces résultats confirment que ni la commémoration du centenaire de la crue de 1910, ni les campagnes régulières d’information, ni les dispositions d’information systématiques des acquéreurs et locataires en zone inondable (IAL) n’ont eu un impact suffisant sur une prise de conscience des risques d'inondation.

Figure 2. Des représentations optimistes quant aux caractéristiques des inondations

L’expérience vécue de l’inondation et l’exposition ont plus d’effet que les campagnes d’information

Il faut toutefois souligner que les personnes ayant une exposition directe, une expérience préalable des inondations (Fig. 3) et/ou une connaissance des consignes officielles sont plus susceptibles de répondre aux questions sur les représentations des inondations. Les autres ont symétriquement une plus grande probabilité de répondre « je ne sais pas ».
Bien que la connaissance des informations officielles sur le risque ne semble pas modifier les niveaux de sensibilisation, ces informations restent importantes pour façonner les représentations puisqu’elles améliorent également la capacité des personnes interrogées à répondre aux questions sur les caractéristiques des inondations. 
Ce résultat confirme les travaux internationaux selon lesquels les personnes qui ont récemment vécu une inondation peuvent trouver le scénario d’une inondation récurrente plus facile à imaginer et avoir en conséquence des représentations plus élevées ou moins optimistes9
 

Figure 3. Effets de l’expérience et de l’exposition sur les représentations des inondations

Le sujet sensible et stratégique des évacuations

La cinétique lente - une vitesse de montée des eaux de 50 cm à un mètre par jour - caractérise les inondations de la Seine, de la Marne ou de l’Oise. Le système de surveillance et de prévision des crues10 développé à l’échelle du bassin de la Seine permet de disposer de tendances à 72 heures et des estimations plus précises à 24 heures, offrant ainsi un délai de quelques jours pour informer les populations et les inciter à évacuer pour se mettre en sécurité.
Face à une crue majeure sur le bassin de la Seine, les enjeux de la gestion de crise sont considérables. Plus de 900 000 personnes sont potentiellement concernées par des mesures d’évacuation en Île-de-France, sachant qu’une part non négligeable d’entre elles refusera de quitter son logement. Ce taux d’évacuation constitue l’un des principaux paramètres pour dimensionner au mieux les besoins logistiques à mettre en œuvre.
L’enquête a cherché à identifier quels étaient les éléments déclencheurs qui pourraient provoquer une évacuation des populations ainsi que la connaissance des informations officielles sur les risques et le niveau de préparation des ménages (fig. 4). Les résultats révèlent que 85 % des répondants n’ont pas la connaissance d’informations officielles sur les risques et que les personnes se sentent en très grande majorité non préparées (44 %) ou peu préparées (31 %) pour faire face à une inondation majeure. 

Figure 4. Niveau de préparation, connaissance des informations et évacuations

Si 60 % des répondants suivraient les consignes d’évacuation transmises par les acteurs de la gestion de crise (préfecture, mairie…), une part importante, un tiers, ne suivrait pas ces consignes immédiatement (fig. 4) et les autres « ne savent pas ». Rapporté au nombre de personnes potentiellement exposées, ce taux pourrait entraîner des conséquences très lourdes sur l’organisation et les moyens à mettre en œuvre pour sécuriser plusieurs milliers ou dizaines de milliers de personnes. Un tiers des personnes interrogées déclare qu'elles n'évacueront qu'après l'inondation de leur logement (fig. 4). En mobilisant plus de moyens humains, qui pourraient être affectés à d’autres missions de secours plus urgentes, et davantage de matériel (embarcations), l’évacuation tardive constitue un facteur de complexité supplémentaire. Plus de la moitié des répondants partiraient spontanément au bout de 48 heures sans eau ni électricité (53 %), près des trois quarts au bout d’une semaine (72 %). Ces évacuations spontanées, c’est-à-dire en l’absence de consigne officielle, sont aussi liées à des effets de voisinage : un répondant sur dix évacuerait spontanément si 10 % de leurs voisins étaient déjà partis, un tiers si 30 %, etc. Une dynamique susceptible de s'amplifier, même en l’absence d’eau dans le quartier ou de consigne officielle.
L’enquête a mis en lumière des comportements différenciés selon les disparités socio-économiques et de santé. Les personnes à mobilité réduite, celles dépendantes de soins réguliers, ayant des besoins spécifiques de transport ou d’hébergement, attendraient d’être prises en charge. De leur côté, les ménages aisés, motorisés et disposant d’une résidence secondaire sont les plus enclins à suivre les consignes immédiatement ou à évacuer spontanément. À l’inverse, les personnes en situation de vulnérabilité sociale, en particulier dans les quartiers les plus exposés, sont celles qui ont le plus tendance à déclarer qu’elles ne suivraient pas les consignes, n’évacueraient pas, ou bien plusieurs jours après l’inondation de leur logement, et s’engageraient dans des conduites à risque (aller en sous-sol, traverser des itinéraires fermés, etc). Les précédentes études qui avaient identifié la désinformation et la méfiance comme des obstacles à la préparation aux inondations et aux intentions d'évacuation ont, semble-t-il, négligé la vulnérabilité sociale. Les résultats de l’enquête montrent finalement que la vulnérabilité explique ce lien. Fort de ce constat, on peut avancer que les politiques visant à réduire la vulnérabilité sociale seraient plus efficaces que les campagnes de prévention.

Les difficultés du maintien sur site en situation dégradée

Dans certaines situations, notamment une hauteur d’eau permettant l’accessibilité des immeubles, le maintien de la population dans leur logement dans des conditions de vie dégradées peut constituer une alternative à l’évacuation. 
Une option qui pose néanmoins différentes questions : celle de la durée pendant laquelle les riverains concernés, principalement les plus vulnérables, pourraient le supporter, la question également de l’assistance spécifique que les individus pourraient avoir besoin, l’identification des situations critiques susceptibles de provoquer des départs spontanés ou des détresses (fig. 5).

Figure 5. Le difficile maintien des populations en conditions de vie dégradées

Certaines personnes semblent optimistes quant à leur capacité de vivre en situation dégradée. Près d’un quart de l’échantillon pense pouvoir vivre une semaine ou plus sans électricité dans leur logement. Alors que les retours d’expérience mettent en évidence la perte de l’assainissement individuel comme le premier point de dégradation de la qualité de vie, ce critère semble largement sous-estimé, avec moins d’un tiers des répondants conscients qu’ils ne pourront pas vivre plusieurs jours dans un logement sans pouvoir utiliser les toilettes. 
Même si une majorité respecterait des interdictions explicites, une partie des répondants n’hésiterait pas à se mettre en danger pendant une inondation et à adopter des comportements à risque (fig. 5). Ainsi, par exemple, une part non négligeable de l’échantillon (7 %) braverait les interdictions sur des itinéraires fermés en cas d’inondation, même en cas d’alerte. De même, 6 % de l’échantillon seraient prêts à descendre à la cave, au parking souterrain ou en sous-sol en cas d’inondation, même en cas d’alerte ou de présence d’eau. Les inégalités et la vulnérabilité sociale sont des facteurs importants de ces comportements à risque.

Une culture du risque qui reste à consolider

Les travaux ont révélé la faible culture du risque inondation et connaissance de la fragilité des réseaux par une proportion très importante de la population, qu’elle soit directement ou indirectement exposée aux zones inondables. Ils montrent également le rôle très important des inégalités face aux risques, en particulier pour les personnes en situation de vulnérabilité et habitant dans les quartiers les plus exposés aux inondations.
Le développement de la culture du risque constitue l’un des principaux objectifs du deuxième cycle de la Stratégie locale de gestion du risque inondation (SLGRI 2023-2029) de la Métropole francilienne, mais aussi des différents Programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI) portés en Île-de-France sur les bassins de la Seine et de la Marne franciliennes, du Loing, de l’Yerres… 
Les résultats de l’enquête rappellent l’intérêt de cibler en particulier les personnes qui n’ont pas conscience de leur exposition aux inondations, notamment les personnes vulnérables, les locataires, les nouveaux arrivants, les jeunes et les personnes qui n'ont pas d'expérience préalable des inondations, ni de leurs effets indirects. Les campagnes de communication pourraient également être plus fréquentes, à l’instar des opérations annuelles organisées dans le sud-est de la France autour des épisodes de crues de type Cévenol avec des messages forts pour prévenir les comportements à risque. Elles devraient être accompagnées de politiques visant à réduire la vulnérabilité sociale dans les quartiers les plus exposés, ainsi que l’exposition aux inondations des groupes les plus vulnérables. Ces campagnes pourraient également être relayées à un niveau plus local par les communes via les supports et portails numériques des collectivités, mais aussi par de nouveaux vecteurs, par exemple des performances artistiques, un traitement dans l’espace public ou encore l’organisation régulière d’exercices locaux de gestion de crise.

 

Samuel RUFAT, docteur en géographie et aménagement du territoire, CY Cergy Paris Université
Ludovic FAYTRE, géographe-urbaniste, référent études risques majeurs-aménagement, L’Institut Paris Region


 

Figure 6. Cartographie des représentations et des comportements d’évacuation

Les résultats de l’enquête montrent qu'un large éventail de perceptions du risque d'inondation et de comportements d'évacuation peut être déduit des données de recensement et de l'exposition aux aléas, à condition de concevoir une enquête représentative à plusieurs échelles. La précision des estimations ne diminue pas à des échelles plus fines, y compris sur une grille régulière de 200 mètres. La cartographie interactive de ces résultats de l’enquête sur tout le territoire régional, à différentes échelles, peut permettre une anticipation fine de la culture du risque, des comportements d’évacuation et des besoins spécifiques sur chaque territoire.

Consulter la carte interactive : https://perception.labo.cyu.fr/ 

Notes de bas de page

1. Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) (2018). Mieux prévenir les inondations de la Seine en Île-de-France - Progrès réalisés et enjeux pour l'avenir. Paris : Etude de l’OCDE.
2. Perrin F., Sauzey P., Ménoret B. Roche P-A. (2017). Inondations de mai et juin 2016 dans les bassins moyens de la Seine et de la Loire, retour d’expérience, février 2017. Rapport CGEDD n° 010743-01 et IGA n° 16080-R.
3. Delaunay A., Ménoret B., Debart M.-H., Fringant S. (2018). Crue de la Seine et de ses affluents de janvier-février 2018, retour d’expérience, décembre 2018, Rapport CGEDD n°012268-01, IGA n° 18037-R.
4. Pottier N., Vuillet. M., Edjossan-Sossou, A., Abboud, H., (2020), Anticiper l'évacuation en cas d'inondation. Retour sur enquête auprès de sinistrés. Risques-Infos, 40, 6-8.
5. Cour des comptes (2022). La prévention insuffisante du risque d’inondation en Île-de-France. Rapport thématique, novembre 2022.
6. Stratégie locale de gestion du risque d’inondation (SLGRI) de la Métropole francilienne, Programme d’actions de prévention des inondations (PAPI) de la Seine et de la Marne Franciliennes.
7. Rufat, S., Comby, E., Santoni, V., Plattard, O., Lhomme, S., Enderlin, E. (2023). Représentations des risques d’inonda-tion, adaptation et évacuation en Ile-de-France, Cybergéo, Revue européenne de géographie.
8. Au-delà de son extension et des hauteurs d’eau de submersion (supérieures à 1 mètre, voire deux mètres), la crue historique de 1910 s’était distinguée par sa durée : de nombreuses communes et quartiers sont restés sous les eaux pendant plusieurs semaines, résultat de 10 jours de montée des eaux et 35 jours de lente décrue.
9. Rufat S., Botzen, W. (2022). Drivers and dimensions of flood risk perceptions. Revealing an implicit selection bias and lessons for communication policies. Global Environmental Change. 73, 102465.
10. Vigicrues
 

Références

  • Cour des comptes (2022). La prévention insuffisante du risque d’inondation en Île-de-France. Rapport thématique, novembre 2022.
  • Delaunay A., Ménoret B., Debart M.-H., Fringant S. (2018). Crue de la Seine et de ses affluents de janvier-février 2018, retour d’expérience, décembre 2018, Rapport CGEDD n°012268-01, IGA n° 18037-R.
  • Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) (2018). Mieux prévenir les inondations de la Seine en Île-de-France - Progrès réalisés et enjeux pour l'avenir. Paris : Etudes de l’OCDE.
  • Perrin F., Sauzey P., Ménoret B. Roche P-A. (2017). Inondations de mai et juin 2016 dans les bassins moyens de la Seine et de la Loire, retour d’expérience, février 2017. Rapport CGEDD n° 010743-01 et IGA n° 16080-R.
  • Pottier N., Vuillet. M., Edjossan-Sossou, A., Abboud, H., (2020), Anticiper l'évacuation en cas d'inondation. Retour sur enquête auprès de sinistrés. Risques-Infos, 40, 6-8.
  • Rufat, S., Comby, E., Santoni, V., Plattard, O., Lhomme, S., Enderlin, E. (2023). Représentations des risques d’inondation, adaptation et évacuation en Ile-de-France, Cybergéo, Revue européenne de géographie.
  • Rufat S., Botzen, W. (2022). Drivers and dimensions of flood risk perceptions. Revealing an implicit selection bias and lessons for communication policies. Global Environmental Change. 73, 102465.

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