Précieuses épluchures

Exposition photographique de Séverine Carreau et Éric Garault   Sommaire

29 juin 2023

Né d’une idée lancée il y a vingt-cinq ans, le tri des déchets de cuisine s’imposera à tous d’ici la fin de l’année. L’enjeu est fort: en Île-de-France, près d’un million de tonnes de biodéchets sont jetées, chaque année, dans la poubelle résiduelle vouée à l’incinération. En triant nos déchets alimentaires, nous participons à une boucle circulaire, qui permet la nutrition des sols. De fait, ils constituent une véritable ressource pour produire des amendements naturels, qui permettent d’éviter le recours aux engrais chimiques. Quels sont les leviers pour réaliser cette mutation? La valorisation par le compostage permet de limiter les quantités de biodéchets pris en charge par le service public. Les collectivités territoriales multiplient les expériences de proximité en ce sens. Une fois collectés, les déchets alimentaires peuvent également être orientés vers des filières industrielles de compostage ou de méthanisation, une technique qui permet de récupérer le biogaz (le méthane) et de l’utiliser comme source d’énergie verte. Cette exposition invite à découvrir par la photographie les différents parcours de valorisation de nos déchets alimentaires.

Les photographes

Séverine Carreau est photojournaliste, diplômée de l’EMI-CFD. Elle concentre principalement son travail photographique sur les problématiques sociales, humanistes et les questions relatives à l’exclusion sociale, en allant à la rencontre des « invisibles » pour témoigner de leur quotidien. Elle couvre aussi des sujets d’actualité, qui sont diffusés dans la presse (La Croix, Prier, Libération, Le Monde, Les Échos…), et dans le cadre d’expositions. Séverine travaille également en collaboration avec des institutions et associations (L’Institut Paris Region, Aux captifs la libération, Armée du Salut).

• 2023 : Membre du collectif « Le Bal des Rejetons » de 30 photographes, coauteure du livre Un voyage photographique avec un sujet sur le Handisport.

• Juin 2022 : « La double peine », Le « melting Point » au centre LGBTQI+, lieu de refuge et d’accompagnement des migrant(e)s LGBT dans leur démarche de santé et demande de régularisation. Centre LGBT de Paris.

• Février 2022 : « Confinés dehors » le quotidien du confinement de personnes sans-abri aux Halles. Centre Paris Anim’ Annie Fratellini.

• 2021 : « Regarder l’autre » musée Albert-Kahn avec le collectif K (éducation artistique, exposition).

• Août 2020 : « Confinés dehors » église Saint-Eustache à Paris.

• Juillet 2020 : « Les Romanes, une histoire de famille » édition du OFF des Promenades Photographiques de Vendôme.

• 2019 : Coup de coeur de la MEP « Paris 1er sous-sol ».

Éric Garault affectionne particulièrement les petites aventures du quotidien et les diverses rencontres que permet le portrait ambulatoire. Ainsi, il réalise de nombreux portraits de personnalités et des investigations photographiques dans la durée. Le Brésil, la musique, la littérature, les questions de société, de territoires et les voyages caractérisent l’essentiel de son travail.

Titulaire du brevet de télépilote de drone, il réalise des photographies aériennes à la signature marquée. Entre 2021 et 2022, il mène plusieurs séries de reportages pour L’Institut Paris Region sur des thèmes très variés dont un sur le site de l’usine de méthanisation « Bioénergie du Dhuilet » à Ormoy-la-Rivière dans l’Essonne. Ses images de carrières et de grands parcs, réalisées également pour L’Institut Paris Region, donnent à voir des compositions organiques ou paysagères tels des portraits sensibles, qui questionnent la place de l’homme dans son environnement.

Pour d’autres commanditaires, Éric a également réalisé, entre autres travaux, une campagne de paysages urbains sur la ville de Noisy-le-Grand ou encore un reportage sur le plus grand musée d’art contemporain à ciel ouvert, l’institut Inhotim au Brésil.
En 2021, il est lauréat de la bourse du Cnap (Centre national des arts plastiques) pour la photographie documentaire afin de poursuivre un travail autour d’un conte paysan au Brésil, qui donnera lieu à une monographie.
En mai 2023, il publie aux Éditions courtes et longues « Roça, un conte paysan au Brésil ».

Il est représenté par Pasco and Co (www.pascoandco).