Le « MOS+ », un premier pas vers une observation moins binaire du ZAN

Note rapide Les ateliers du ZAN, n° 855

24 juin 2020ContactDamien Delaville, Thomas Cormier, Régis Dugué

La réalisation de l’objectif « zéro artificialisation nette » nécessite une mise en œuvre orchestrée par une planification pensée aux échelles locale et régionale, ainsi que par le développement d’outils de suivi et de contrôle de l’artificialisation des sols, une notion au cœur du plan biodiversité. La caractérisation des services écosystémiques rendus par les sols constitue sans doute le socle le plus pertinent pour mesurer l’artificialisation, la renaturation et leurs effets sur la biodiversité. Mais en attendant que cette donnée soit cartographiée, et/ou qu’elle soit retenue – ou non – dans les définitions officielles, il est possible de mobiliser des outils existants en les améliorant pour appréhender la question d’une manière moins binaire (urbanisé – non urbanisé). C’est l’objet du projet MOS+ qui ambitionne de rendre compte notamment de la perméabilité des sols.

VOIR AUSSI

Les ateliers du ZAN : six ateliers de janvier à juin 2020 pour clarifier et structurer la démarche francilienne vers l’objectif « Zéro artificialisation nette ».

Cette étude est reliée aux catégories suivantes :
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