Les coupures sur les itinéraires piétons et vélos à la loupe

Note rapide Territoires, n° 690

29 juin 2015ContactAnca Duguet

L’IAU îdF effectue un suivi minutieux des aménagements cyclables depuis vingt ans. Les avancées dans le développement des itinéraires disponibles est incontestable. Toutefois, les obstacles physiques rencontrés dans les parcours cyclistes, piétonniers, mais aussi dans ceux des personnes à mobilité réduite, demeurent un réel enjeu pour offrir aux modes actifs une qualité d’infrastructures. Une enquête spécifique sur les principales coupures a été intégrée au PDUIF, et fait l’objet d’actualisations régulières.
Les études récentes liées à la mobilité cycliste en Île-de-France font état des progrès considérables réalisés depuis les années 2000, bien que nous soyons encore éloignés du niveau d’équipement des métropoles européennes leaders dans ce domaine. Les linéaires d’aménagements cyclables ont évolué de 1 375 km à 3 500 km en treize ans. Dans le même temps, l’usage du vélo a également doublé, pour atteindre aujourd’hui 2,5 % du total des déplacements, d’après l’Enquête globale transport (EGT) de 2010. C’est une preuve de succès, mais qui reste encore modeste. Le plan de déplacements urbains d’Île?de?France (PDUIF), approuvé en juin 2014, fixe comme objectif une croissance de 10 % du nombre total des déplacements en modes actifs (marche et vélo). Pour y parvenir, les solutions sont connues : améliorer les conditions de sécurité et de confort de ces modes, en apaisant la circulation, en créant de véritables continuités dans les aménagements piétonniers et cyclables, en proposant des possibilités de stationnement pour les vélos, et en faisant connaître tous ces aménagements.

Cette étude est reliée aux catégories suivantes :
Aménagement et territoires | Aménagement | Mobilité et transports | Modes actifs | Déplacements