Les îlots morphologiques urbains (IMU)

Délimitation et caractérisation des « IMU 2012 » en Île-de-France

19 mai 2016Erwan Cordeau

L’Institut Paris Region vient de définir un nouveau référentiel géographique numérique : les îlots morphologiques urbains (IMU 2012). Une cinquantaine d’indicateurs renseigne chacune de ces entités.
Sa création repose sur trois principes fondateurs : la transversalité, l’exhaustivité et la reproductibilité. Un groupe d’échange transdisciplinaire de l’IAU a ainsi travaillé aux délimitations et caractérisations espérées pour aboutir à la définition d’un « îlot de compromis » qui permette d’analyser de multiples enjeux.
Cette première couche d’information géographique sur la typo-morphologie des îlots s’inscrit en lien et en complément du Mode d’occupation du sol (MOS), premier référentiel géographique propre à l’IAU, développé depuis 1982 pour suivre et analyser le territoire francilien. Par le traitement des principales bases de données urbaines existantes sur l’occupation du sol, la volumétrie du bâti et les données socio-démo afférentes (IAU îdF, IGN, DGFiP, INSEE…), les IMU ouvrent la voie à de multiples représentations et analyses statistiques permettant d’étudier l’évolution des blocs urbains et de modéliser la métropole en lien avec l’intégralité du territoire régional.
Appréhender finement les densités, l’hétérogénéité, la rugosité, la minéralité des îlots, est incontournable pour l’aménagement et la planification d’une région qui se veut durable. Ce nouvel outil d’analyse du tissu urbain francilien, de l’échelle du quartier jusqu’à celles des parcelles bâties – tente d’y contribuer.

Cette étude est reliée aux catégories suivantes :
Aménagement et territoires | Densification | Environnement urbain et rural | Changement climatique