Vers un nouvel urbanisme souterrain : des métropoles engagées

Note rapide Territoires, n° 697

12 septembre 2015ContactTeodora Nikolova

Après avoir consommé une grande partie du foncier disponible en surface, après s’être étendues en hauteur, et même sur la mer, certaines grandes métropoles mondiales ont atteint leurs limites d’urbanisation et de densification. Le sous-sol peut alors représenter une opportunité d’expansion et d’aménagement durables.
En France, l’utilisation du sous-sol est relativement répandue, mais limitée pour l’essentiel à des usages techniques (réseaux de gaz, d’électricité, etc.) et à des opérations ponctuelles qui connaissent des limites quant à leur profondeur et leur affectation, du fait de règles spécifiques, notamment en matière de protection contre les risques d’incendie et de santé publique. En outre, il n’existe pas en France de planification urbaine de l’espace souterrain [Cocquière, 2015]. D’autres pays offrent des exemples de démarches d’aménagement souterrain élaborées et innovantes : au regard de l’envergure du projet, des moyens technologiques mis en oeuvre et/ou de la démarche de planification avancée. Ces expériences pourraient constituer une source d’inspiration pour le développement d’un urbanisme souterrain en France.

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