Vulnérabilité énergétique : les pavillonnaires modestes sous tension

Note rapide Société, n° 678

15 mars 2015ContactLucile Mettetal, Mireille Bouleau

Abordée dans sa double dimension des usages domestiques et de la mobilité automobile, la vulnérabilité énergétique met en lumière une population jusque-là peu connue des guichets sociaux : les « pavillonnaires » modestes de l’espace périurbain francilien, fragilisés par une consommation énergétique difficilement compressible. Un quotidien fait d’arbitrages et de sacrifices.
Chauffage, électricité, carburant : la consommation énergétique pèse sur le budget des ménages de la grande couronne francilienne. Le coût résidentiel, qui comprend le coût du logement, charges comprises, et celui de la mobilité, constitue dès lors une double peine. Notre étude signale que la hausse du coût de l’énergie et la forte variabilité des prix ont entraîné la mise en place de stratégies d’adaptation, parfois complexes, au sein des familles. Les arbitrages et les restrictions peuvent être multiples : optimiser ses déplacements, espacer les vacances, baisser la température du logement, etc. Comprendre ces stratégies nous amène à révéler un nouveau risque social, étroitement lié au type d’habitat et à sa localisation.

Cette étude est reliée aux catégories suivantes :
Société et habitat | Disparités


Vidéo extraite des 2e rencontres internationales du Forum Vies Mobiles intitulées Des mobilités durables dans le périurbain, est-ce possible ? Elles se sont déroulées les 24 et 25 janvier 2013 à la Maison rouge.

Études apparentées