Zones de calme et aménagement

Étude exploratoire sur la notion de "zone de calme". Les enseignements pour l'Île-de-France

01 décembre 2006Nathalie Gourlot, Erwan Cordeau

La notion de calme recouvre des réalités diverses et subjectives. Définir une "zone de calme" est un exercice difficile. Selon les exigences des personnes interrogées, il peut s'agir d'un espace qui présente un minimum de désagrément ou, au contraire, des qualités remarquables.

Les "zones calmes" ont été évoquées pour la première fois, en 1999, dans la contribution de l'Île-de-France au schéma de services collectifs des espaces naturels et ruraux. Elles sont, depuis juin 2002, incluses dans une directive européenne sur la gestion et l'évaluation du bruit dans l'environnement.

L'institut a tenté de mieux cerner cette notion qui participe de la qualité de vie des Franciliens.

L'étude apporte des informations utiles à la révision du schéma directeur de  l'Île-de-France (SDRIF).

Une première cartographie a été esquissée, en 2006, pour illustrer les propositions de conservation et de valorisation des zones de calme franciliennes dans les documents du SDRIF.

Cette cartographie exprime des problématiques à deux échelles différentes :

  • l'échelle régionale, pour révéler la forte pression des infrastructures de transport sur les "territoires ressources" et leur offre de calme, notamment le potentiel des grands espaces boisés et agricoles hors agglomération ;
  • l'échelle locale, pour souligner le risque de manque d'espaces préservant cette aménité. Les espaces verts publics de l'agglomération centrale ont été inventoriés pour, dans la mesure du possible, pallier les carences.

Cette étude est reliée aux catégories suivantes :
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