Cycle de conférences proposé par l'École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville, L'Institut Paris Region et le comité d’histoire du ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales.
Lors de la récente crise sociale des gilets jaunes, une politique publique a souvent été incriminée : l’aménagement du territoire. C’est à lui que l’on a imputé tout à la fois la périurbanisation, le tout-automobile, la décomposition des liens sociaux… Mais en quoi l’aménagement du territoire consiste-t-il ? En quoi diffère-t-il de l’urbanisme ou de l’équipement ?
L’aménagement à l’échelle du territoire est souvent compris comme une sorte de « géographie volontaire » qui disposerait des établissements humains, des activités économiques, des infrastructures avec en arrière-plan le territoire national. Cette politique a prévalu en France jusqu’à la fin des années 1970 : pour quelles raisons ? Et à quoi a-t-elle laissé place depuis quarante ans ?
L’approche historique, étirée au long de quelques trois siècles et demi – depuis l’âge classique jusqu’à aujourd’hui – s’attachera aux dynamiques du territoire, à la transformation des réseaux et des grandes aires urbanisées, au jeu existant entre politiques publiques et évolutions concrètes.
L’histoire interroge le présent. Pour chaque période historique, le séminaire propose deux contrepoints : un exposé sur les « cultures de l’aménagement » et une intervention de L’Institut Paris Region sur les enjeux actuels de la Région Île-de-France.