Système tarifaire des transports collectifs : éléments de réflexion

Sept Franciliens sur dix vivent dans les quatre premières zones tarifaires de la carte orange.

Cette concentration est encore plus forte pour les populations en difficulté (82 % de la population couverte par le RMI, 78 % des ménages à bas revenus allocataires de la CAF, 79 % des ménages fiscaux dont les revenus sont inférieurs au seuil de pauvreté, 78 % des ménages qui touchent une allocation logement et 79 % des bénéficiaires de la CMU complémentaire).  

À Paris, 55 % des ménages n’ont pas de voiture. L’importance de l’offre en transport en commun exerce sans conteste un effet dissuasif sur la possession d’un véhicule. Elle facilite l’accès au centre des ménages modestes et permet dans certains cas de se passer d’une voiture.  

Les cartes de revenus des ménages montrent une forte hétérogénéité de peuplement de chaque zone de carte orange où l’ouest de la capitale et son centre s’opposent nettement aux arrondissements de quart nord-est.    

Dans le cadre d’une réflexion sur la révision du système de tarification par zone de carte orange en Île-de-France, l’IAU île-de-France a été sollicité pour mettre à disposition du STIF des informations chiffrées et cartographiées qui permettent d’évaluer et de localiser les populations susceptibles de faire l’objet d’une tarification sociale : étudiants, personnes âgées, populations à bas revenus ou encore populations en difficulté d’insertion sur le marché du travail.  

Le rapport présente successivement des tabulations de données issues de divers organismes (Insee, CAF, DGI, URCAM..) selon un découpage qui croise les départements et les zones de carte orange. Il donne aussi à voir une série de cartes à la commune avec en superposition les découpages par département et par zone de carte orange.  

On trouvera, après une présentation synthétique des résultats, la liste des données utilisées avec les éléments de définition qui leur sont rattachés.