Une couverture régionale, une restitution fine
Le Mos de L’Institut couvre l’ensemble des 12 000 km² de l’espace francilien de façon homogène. Son échelle de restitution au 1/5 000, offre de multiples possibilités de cartographies et d’analyses fines de l’occupation du sol. Le choix a été fait d’une unité minimale de collecte (UMC) à 500 m², L’Institut ayant opté dès le début pour une collecte homogène due à sa méthodologie de départ. En effet la constitution de cette base repose sur le principe de partition constante de l’espace et correspond au modèle du « space-time composite » (travaux de G. Langran). Une seule couche de géométrie est enregistrée et maintenue dans le temps. Cette méthode assure la comparaison de l’occupation des sols sur 35 ans de données, elle facilite la manipulation, l’appropriation et le traitement des données.
Déjà dix millésimes
Riche de ses dix millésimes, le Mos francilien est une des plus anciennes et plus complètes bases de données d’occupation du sol à une telle échelle. Sa mise à jour régulière (en moyenne tous les quatre ans) apporte des éclairages précieux pour analyser et comprendre les évolutions à l’œuvre. La temporalité choisie est en accord avec les évolutions d’un espace régional. En effet, un pas de temps plus resserré n’apporterait pas d’informations suffisamment pertinentes pour nourrir les analyses et les observations des territoires, le pourcentage d’évolution étant assez faible en Île-de-France : entre 0,1 et 0,2 % par an.
Une nomenclature riche
La nomenclature du Mos de l’Institut se base sur des travaux du programme d’International Fellowship du Center for Metropolitain Planning and Research de l’Université Johns Hopkins de Baltimore (Maryland) et se décline aujourd’hui en 81 postes de légende. Le principe d’emboitement des quatre niveaux de légende a été adapté au fil des millésimes pour être au plus près des besoins et correspond au niveau 2 de la nomenclature Corine Land Cover largement utilisée.
De 1949 à nos jours...
En 2020, la base de connaissance sur l'occupation du sol francilien a été complétée par un Mos de 1949. L’ensemble des mutations et changements ont été observés et analysés à partir du millésime de 1982, devenu le référentiel. Nous obtenons donc aujourd’hui une base de données de l’occupation du sol régional allant de 1949 à 2017 avec une nomenclature spécifique permettant les comparaisons entre les différents pas de temps.