62 réseaux locaux de bus en Île-de-France

Situation en 2005

01 mars 2006ContactJean-Claude Galland, Aude Thiret

Un partenariat public privé

Début 2004, l’Île-de-France comptait 61 réseaux locaux de bus situés pour la plupart en grande couronne. Ces réseaux créés à l’initiative des collectivités locales et des entreprises privées ont pu se développer grâce aux aides régionales à l’investissement, dès 1985 et surtout en 1994.

Un concept clairement défini par la région

  • Le réseau doit être constitué d’au moins trois lignes et être conventionné par une structure intercommunale avec un ou plusieurs exploitants privés. Un réseau local peut, en outre, se définir comme un ensemble de lignes destinées à assurer la desserte par transport en commun routier d’un territoire continu et le plus homogène possible sur le plan urbain ;
  • Il doit desservir plusieurs communes contigües constituant un «bassin de vie».

Les lignes de réseau doivent permettre de rejoindre les pôles locaux d’emploi, d’enseignement, les équipements et les gares ou pôles d’échanges. Le maillage des réseaux (lignes de bus et réseau ferroviaire) est un élément essentiel de la politique de transport.

Des tailles très diverses pour 600 000 utilisateurs réguliers

Ces réseaux sont très hétérogènes dans leurs caractéristiques (de six bus à Nozay-Val d’Orge Est à 132 pour l’est de la Seine-Saint-Denis, de 15,3 millions de voyages annuels à Cergy-Pontoise où le trafic est maximum et 44 fois plus que celui du pays créçois, le plus faible).

L’hétérogénéité se retrouve aussi dans les différents types de tissu (agglomération de Paris, villes nouvelles, pôles secondaires, secteurs ruraux et périurbains).

L’ensemble des 62 réseaux intéresse 600 000 utilisateurs réguliers. À l’avenir, il faudra hiérarchiser les diverses lignes de bus, lignes de réseaux locaux, lignes de liaisons entre réseaux, lignes express, dont les lignes du futur réseau Mobilien.

Cette étude est reliée aux catégories suivantes :
Mobilité et transports | Transports publics


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