Emploi et territoires : la trajectoire de l’Île-de-France vers la spécialisation

01 mars 2009ContactPascale Leroi, Carine Camors, Laure Thévenot, Sarah Audras-Marcy, Pascale Guery, Thierry Petit

Comme dans d’autres métropoles, l’économie de l’Île-de-France poursuit sa spécialisation vers les fonctions métropolitaines. Parmi les régions françaises, l’Île-de-France constitue un cas à part, dans les volumes en jeu, mais aussi dans ses caractéristiques structurelles. Malgré un certain « rattrapage » de la province, l’Île-de-France continue d’afficher un profil atypique. Moins diversifiée dans ses activités économiques, elle est aussi plus sensible aux retournements de conjoncture.

La part de Paris dans l’emploi régional recule régulièrement. Dans la période la plus récente, la progression de la petite couronne marque un tournant par rapport à la tendance au desserrement en grande couronne. Les profils des départements sont contrastés : le cœur de l’agglomération et ses extensions à l’ouest sont davantage orientés vers des activités de haute valeur ajoutée, la petite couronne dynamique, notamment sur une période récente se partage entre emplois supérieurs, activités de production et tissu plus résidentiel. En grande couronne, où les densités sont moins élevées et les zones agricoles très présentes, l’emploi se structure autour de pôles notamment les villes nouvelles, et dans des pôles secondaires en milieu rural.

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