Femmes actives en Île-de-France
Quelle est la situation des franciliennes actives vis-à-vis de l'emploi ?
À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars, la Région Île-de-France, la préfecture de Région, préfecture de Paris et l'IAU îdF publient un portrait des Franciliennes « actives » dans un dépliant « chiffres-clés ».
Des inégalités structurelles qui demeurent
De la situation des quelque 2,7 millions de femmes actives en Île-de-France, l'essentiel est connu - et demeure :
- les Franciliennes présentent des salaires de 26 % inférieurs à ceux des hommes ;
- 62 % d'entre elles cumulent temps partiel et emploi temporaires ;
- les actives s'acquittent majoritairement des tâches domestiques : 3h26/jour, contre 2h/jour pour les hommes ;
- elles sont les premières à arrêter de travailler afin de garder leurs enfants (97%).
Femmes cadres, femmes précaires : vers la bipolarisation
Le dépliant montre également combien la situation des femmes dans la région se bipolarise :
- d'un côté, des Franciliennes actives qui, en 40 ans, ont doublé leur présence dans des fonctions de cadres : 21 % en 1968, 41 % en 2008 ;
- d'un autre côté, un rôle de plus en plus massif dans le secteur des services : 7 femmes sur 10 y travaillent, la plupart cumulant temps partiel et emploi temporaire, notamment dans les services à la personne.
Depuis la fin des années 1960, les Franciliennes sont de plus en plus diplômées, de plus en plus actives et accèdent à des postes plus qualifiés. Leur situation demeure cependant précaire dans un contexte économique fragile.