La place des bus dans les transports collectifs de Madrid

01 octobre 2008ContactFrédérique Prédali

Cette étude a pour objet d'apprécier la part du bus dans l'offre globale et la demande de transports en commun dans la région madrilène, et d'apporter un éclairage sur la place des bus en Île-de-France.
L'autorité organisatrice régionale des transports, le CRTM, développe depuis sa création en 1985, une politique favorisant l'intermodalité des voyageurs qui se remarque tant au niveau de la construction de pôles d'échanges, que par la création de titres tarifaires multimodaux.
Le CRTM n'a pas hiérarchisé le réseau de bus (tel que le STIF le fait avec Mobilien), ni défini de normes minima pour l'offre de service. L'organisation du réseau repose d'une part sur la géographie (découpage urbain/suburbain et corridors définis par les radiales routières d'accès à Madrid), et d'autre part sur les rythmes (lignes diurnes ou nocturnes, lignes dédiées aux heures de pointe). L'autorité organisatrice travaille en étroite relation avec les communes pour définir les besoins de desserte.
Faute d'infrastructures ferroviaires suffisamment développées et la compétence ferroviaire étant aux mains de l'Etat, le bus occupe une place importante au sein de l'offre de transport madrilène. L'offre de bus y est près de deux fois plus importante que celle de l'Île-de-France (en places-kilomètres offertes ramenées au nombre d'habitants).
Le réseau des bus madrilènes assure près de la moitié de la demande de transport public dans la Communauté. Il suit les évolutions du système de transport régional avec les nombreuses constructions de site propre, et la demande en augmentation constante depuis la mise en place de titres intégrés l'incite à s'adapter assez rapidement.

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