L’habitat dégradé et indigne en Île-de-France

Enjeux et politiques

25 février 2011ContactAnne-Claire Davy

Le nombre de logements indignes est particulièrement élevé en Île-de-France. Potentiellement 174 600 logements privés (4,7 % du parc privé) sont concernés. Devant l'acuité de cette problématique, le conseil régional a confié à l'IAU îdF la mission de dresser un panorama des enjeux en matière d'habitat indigne à l'échelle de la région.
Cette étude constitue un état des lieux synthétique de la situation francilienne. Premier constat, la conjugaison de nombreux facteurs fait prospérer un sous-marché du logement :

  • pénurie de l'offre,
  • saturation des circuits de l'hébergement et du logement social,
  • présence de populations très modestes attirées par le marché de l'emploi,
  • poids du parc ancien.

Des outils et des politiques de lutte contre l’habitat indigne en Île-de-France

Quels sont les outils et les politiques de lutte contre l’habitat indigne mobilisés en Île-de-France ? Il existe aujourd’hui une boîte à outils relativement complète et récemment renforcée en faveur de l’amélioration du parc dégradé. Ces outils buttent cependant sur une réalité persistante et de nombreux obstacles :

  • multiplicité des acteurs et manque de cadre de pilotage et de coordination des procédures engagées,
  • manque de moyens humains et financiers,
  • manque de portage politique,
  • élus parfois démunis devant l’ampleur et la récurrence des problématiques et la complexité des procédures.

Cette étude est reliée aux catégories suivantes :
Société et habitat | Habitat et logement

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