Liaisons vertes structurantes en ceinture verte d'Île-de-France

28 février 2009ContactJean-Jacques Lange, Corinne Legenne

Un schéma d’ensemble des liaisons vertes dans la région Île-de-France

Les liaisons vertes, au sens large, permettent de former un réseau cohérent d’espaces linéaires et variés répondant à un grand nombre de fonctions. L’objet de cette étude est de dresser un schéma d’ensemble des liaisons vertes dans la région Île-de-France et de préciser leur itinéraire et leur intérêt au sein de la ceinture verte régionale. Le réseau actuel souffre d’importantes discontinuités, la plupart des liaisons sont interrompues par des obstacles (infrastructures, zones portuaires ou industrielles), voire simplement par des limites administratives, et en l’état actuel il est difficile de parler d’un réseau.

Le réseau structurant à l’échelle régionale se compose des grandes vallées, des liaisons radiales structurantes et des trois grandes liaisons circulaires

La mise en œuvre du réseau régional s’effectue ponctuellement ou par la création de coulées vertes.
Les grandes vallées structurent l’organisation de la région. De grands aménagements sont en cours de réalisation (l’aménagement des berges à Courbevoie, le chemin de halage à Épinay-sur-Seine, le parc départemental de la Haute-Ile…). Ils font évoluer l’objectif de « protection » des berges vers une logique de « ré-appropriation » avec, en particulier, l’aménagement d’itinéraires de promenades le long des berges.
Les radiales se composent de canaux, coulées vertes et grandes réalisations qui marquent fortement le paysage. Elles pourront, à l’avenir, innerver les espaces urbains du cœur d’agglomération jusqu’à la couronne rurale (exemple de l’allée royale de Sénart).
Les circulaires sont plus difficiles à mettre en œuvre à grande échelle. La première circulaire (C1) qui se colle au tracé des boulevards maréchaux de Paris sera aménagée conjointement au projet de tramway.

Une fiche descriptive de la liaison verte par grandes vallées, liaisons radiales et ceinture verte

Une fiche descriptive présente d’une part, chaque liaison structurante dans son intégralité, dans et hors ceinture verte. Les principaux sites remarquables ou pôles d’intérêt sont mentionnés lorsqu’ils présentent un intérêt patrimonial, naturel ou culturel. D’autre part, la section située en Ceinture verte est décrite en tenant compte de la longueur de la liaison, des difficultés liées aux coupures. Un tableau fournit des indications sur les difficultés liées au dénivelé. Une rubrique « observations » décrit l’itinéraire emprunté. Des commentaires ou suggestions sont formulés pour améliorer et préparer l’analyse de la faisabilité de la liaison. Enfin, « les projets » sont résumés en fonction des informations recueillies auprès des diverses collectivités, organismes ou bureaux d’études.

Des exemples de mise en œuvre du réseau régional de liaisons vertes

Quatre exemples de réalisations en Île-de-France sont montrés à titre de référence :

  • la liaison verte de l’Yerres aval et du Réveillon,
  • la promenade de l’Orge,
  • l’allée royale de Sénart et
  • la promenade de l’aqueduc de la Dhuis

L’organisation des liaisons vertes en réseau doit permettre d’irriguer l’agglomération dense et de la relier aux massifs forestiers périphériques et à l’espace rural, de relier entre eux les espaces boisés et de faciliter l’accès aux espaces récréatifs dont les bases régionales de plein air et de loisirs. Leur rôle est aussi de favoriser les déplacements quotidiens par des modes de déplacements doux, en contribuant ainsi aux économies d’énergie.

Cette étude est reliée aux catégories suivantes :
Environnement urbain et rural | Milieux naturels