Perspectives d'accès ferroviaire aux pôles franciliens depuis le Bassin parisien
L’évolution des déplacements domicile-travail entre les différentes régions du Bassin parisien et les communes franciliennes traduit des mutations urbaines au sein de l’Île-de-France. Avec la participation du STIF, de la SNCF et de RFF, cette étude présente les résultats de différentes analyses, propose des points d’arrêt envisageables de TER ou de trains Intercités pour favoriser l’accès aux pôles franciliens, dans le cadre de la démarche de coopération interrégionale Bassin parisien.
232 800 actifs du Bassin parisien travaillent en Île-de-France
La comparaison des résultats des recensements de population effectués par l’Insee en 1990 et en 2006 fait apparaître une augmentation du nombre d’actifs du Bassin parisien travaillant hors Paris, dans les autres pôles urbains de proche banlieue, dans des pôles importants de la grande couronne ainsi que dans les pôles secondaires proches de la limite régionale. Certains de ces lieux d’emploi sont également des lieux d’études privilégiés d’élèves résidant dans les régions du Bassin parisien. Pour la plupart de ces territoires, l’accès ferroviaire depuis le Bassin parisien n’est pas direct et passe par une correspondance dans la gare parisienne d’arrivée. Cela se traduit par un allongement des temps de parcours et un inconfort qui se rajoutent aux désagréments causés par la limite physique de la capacité des voies ferrées en Île-de-France durant les heures de pointe.
Améliorer l’accès aux pôles urbains hors Paris et économiser le temps de parcours
Le Grand Paris Express, la réalisation de nouvelles lignes ferrées à grande vitesse, la modernisation de liaisons interrégionales classiques… vont générer l’émergence de nouveaux pôles d’échanges majeurs ou la consolidation de pôles existants en proche et moyenne couronnes. L’étude propose au vu du futur maillage du réseau francilien une vingtaine de points d’arrêt envisageables pour favoriser l’accès aux pôles urbains hors Paris en faisant économiser le temps de parcours jusqu’aux terminus parisiens et les temps de diffusion en banlieue à partir de ces derniers. L’apport de ces points d’arrêt a fait l’objet d’une hiérarchisation sur la base de gains de temps, des attentes des régions, de sa faisabilité technique.
L’approfondissement ultérieur de cette étude devra préciser le bilan global des gains de temps et prendre en compte l’évolution des différents projets de transport à l’étude au niveau francilien et national.
Cette étude est reliée aux catégories suivantes :
Aménagement et territoires |
Bassin parisien |
Mobilité et transports |
Déplacements |
Équipements et infrastructures