Évaluer l’héritage urbain de Paris 2024

L'idée de laisser un héritage positif aux villes hôtes des Jeux olympiques au XXI^e siècle est devenue plus nécessaire que jamais.

Cette étude vise à mieux comprendre l’héritage urbain et à fournir des principes pour l’évaluer au regard de Paris 2024. Elle s'appuie sur des enseignements tirés des trois derniers Jeux olympiques - Londres (2012), Rio (2016) et Tokyo (2020) - pour en définir l'héritage urbain et en décomposer la complexité. Elle analyse aussi les enjeux et défis liés au sites d’implantation des projets olympiques en Seine-Saint-Denis dans le cadre de trois thèmes majeurs : espaces bleus et verts, mobilité et espaces publics. Il est important de noter que l'évaluation de l'héritage urbain n'est pas seulement un processus itératif mais aussi un processus multidimensionnel et multiscalaire. À cheval sur différentes communes, de grands projets se déroulent dans le département de Seine-Saint-Denis, tels que : le Centre aquatique qui accueillera les compétitions de natation, la rénovation de cinq piscines ; le franchissement Pleyel reliant le Centre aquatique au Stade de France ; le Village des athlètes et le Pôle Média ; la régénération du Terrain des Essences, un ancien terrain pollué, pour accueillir un parc dédié à la biodiversité ; la création d'une boucle cyclable pour permettre la mobilité douce vers les sites ; la création d'un mur antibruit sur l'autoroute A86, et l'enfouissement des lignes électriques à haute tension, très attendus par les riverains ; et enfin la gare de Pleyel - également inscrite dans le projet métropolitain du Grand Paris Express, qui constituera un important pôle de mobilité à l'échelle du Grand Paris.

Cette étude a été réalisée par des étudiants du Master 2 International Master in Urban Planning and European Track Studies dans le cadre de l’Atelier 2022-2023 commandité par L’Institut Paris Region à l’École d’Urbanisme de Paris (EUP). Ces étudiants sont issus d'horizons divers tels que la géographie, l'architecture, les sciences politiques, la conception paysagère et l'urbanisme. Il est important de noter que cette étude a été menée alors que les constructions olympiques sont toujours en cours et ainsi, qu’elle se construit pour le moment sur un héritage planifié.

Une étude produite par les étudiants de l’École d’Urbanisme de Paris (EUP) : Alix Laubressac, Daniele Baldo, Emma Thieffry, Kavyashree Swamygowda, Lucile Daull, Nolan Houli, Rui Chen, Samantha Gemayel, Tamara Klaric et Yasmin Dayshoum

Sous la direction de Francesca Artioli (EUP), Corinne Jaquand (Ensa-PB) et Joel Idt (EUP)

Commande de L’Institut Paris Region et l’Institut régional du développement du sport (IRDS) : Nicolas Corne-Viney, Brigitte Guigou, Claire Peuvergne