De septembre 2021 à février 2022, le DSA « projet urbain » de l’École nationale d’architecture de Paris Belleville (Ensa PB) a reçu une commande de la part de L'Institut Paris Region. Dans le cadre de l’atelier du 1er semestre de la formation, les étudiants ont réalisé des éléments de diagnostic et des propositions d’aménagement sur des secteurs repérés lors d’arpentages du territoire de l’EPT Grand Paris Grand Est. La thématique proposée de façon transversale par deux départements de L'Institut Paris Region (département urbanisme, aménagement et territoires et l'Agence régionale de la Biodiversité en Île-de-France) concernait les espaces publics et la renaturation :
- Comment renaturer les espaces ouverts artificialisés ?
- Comment retrouver des espaces de nature dans l’habitat collectif ?
- Comment orienter une stratégie de désimperméabilisation pour favoriser une meilleure connexion des réservoirs de biodiversité existants ?
Au vu des enjeux qu’impose la transition écologique, la trame d’espaces publics du territoire s’avère être un objet transversal susceptible de répondre aux besoins en matière de mobilité durable, de renforcement de la trame verte, d’amélioration du cadre de vie, comme d’intensité urbaine.
Loin de simples opérations de verdissement, la renaturation vise un retour à l’état naturel ou semi-naturel des espaces urbains dégradés par l’activité urbaine. La reconquête de la biodiversité est à la fois un moyen et une finalité de leur mise en œuvre. Elle a pour objectif de retrouver une fonctionnalité écologique et peut viser tous types de milieux artificialisés, allant des espaces verts aux dalles de béton, ce qui suppose toujours un retour à la pleine terre (excluant donc les toitures végétalisées ou les plantations en bac). La renaturation se distingue de la désimperméabilisation au sens où elle ne concerne pas uniquement la perméabilité à l’eau.
Cette synthèse, rédigée par l’équipe pédagogique et les étudiants de l'Ensa PB, présente les principaux résultats de cet atelier.