Atlas des installations de traitement des déchets non dangereux en Île-de-France

Activités 2015 et 2016, capacités 2015-2016-2017

11 juin 2019ContactBlandine Barrault

Tous les deux ans, l’Observatoire régional des déchets d’Île-de-France, département Déchets de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme, enquête les installations franciliennes qui accueillent des déchets non dangereux.

Le présent rapport cumule les données sur les déchets traités en 2015, année de référence choisie par le conseil régional d’Île-de-France comme année de référence du futur plan de prévention et de gestion des déchets, et en 2016, année d’enquête nationale sur le traitement des déchets non dangereux sous l’égide de l’Ademe. Les capacités autorisées de ces mêmes sites sont également présentées, de 2015 à 2017.
L’Ile-de-France compte, en 2017, 229 installations de traitement de déchets non dangereux :

  • 18 Usines d’Incinération de Déchets Non Dangereux, UIDND ;
  • 8 Installations de Maturation et Elaboration des mâchefers, IME (6 à ce jour) ;
  • 9 Installations de Stockage de Déchets Non Dangereux, ISDND ;
  • 1 carrière autorisée à recevoir de l’amiante suite à une demande de casiers ISDND ;
  • 38 plates-formes de compostage (hors OMR) ;
  • 11 installations de méthanisation (hors OMR) (15 à ce jour) ;
  • 3 installations de traitements biologiques des ordures ménagères résiduelles (tri-compostage et tri-méthanisation-compostage) ;
  • 141 centres de tri-transit (des collectes sélectives ou encombrants des ménages, des ordures ménagères résiduelles et des divers déchets des activités économiques) sous maîtrises d’ouvrages publique et privée.

En 2016, ces installations ont accueilli 10 551 000 tonnes de déchets, dont :

  • 3 746 000 tonnes faisant ensuite l’objet d’une valorisation matière (ou organique), soit 35 % ;
  • 47 % des flux entrants sont des déchets ménagers et assimilés, 51 % des entreprises, et 2 % des collectivités ;
  • 51% ont été traités en incinération et en ISDND ;
  • 316 000 tonnes ont été détournées de la route par voie fluviale ;
  • la production d’énergie atteint 4 855 GWh.

Cette étude est reliée aux catégories suivantes :
Environnement urbain et rural | Développement durable