Baisse de population dans les Zus d’Île-de-France en 2006

Note rapide Société, n° 484

09 septembre 2009ContactOlivier Mandon, Brigitte Guigou, Estelle Kesseler

Au 1er janvier 2006, 1 273 703 Franciliens vivent dans une zone urbaine sensible (Zus), soit 11 % de la population régionale. Malgré un contexte de hausse démographique national et régional, la population des zones urbaines sensibles tend à diminuer. Parmi les causes invoquées, une construction inégale selon les territoires et des démolitions de logements sociaux inscrits dans les programmes de rénovation urbaine.

Le recensement rénové de la population française de 2006 permet d’actualiser les connaissances sur la population résidente au sein des Zus. Créées par la loi du 14 novembre 1996 relative à la mise en œuvre du pacte de relance pour la ville, ces zones sont « caractérisées par la présence de grands ensembles ou de quartiers d’habitat dégradé et par un déséquilibre accentué entre l’habitat et l’emploi ». Dans ces territoires, l’État et ses partenaires concentrent les moyens de la politique de la ville pour aider à la requalification urbaine, au développement de la diversité sociale et à leur revitalisation économique.

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