Construction de bureaux : proche du métro, loin de l’objectif polycentrique
D’importants programmes de bureaux initiés avant la crise vont être livrés dans les prochains mois.
Ils annoncent un nouvel afflux d’emplois en proche périphérie de Paris et préfigurent des développements tertiaires de grande ampleur aux portes de la capitale.
Arrivé au terme d’un cycle de forte production, le marché des bureaux se retrouve en situation de suroffre, comme en 1974 et 1991. La crise du crédit, la suppression d’environ 80 000 postes dans les bureaux franciliens et l’excès des programmes lancés avant septembre 2008 ont réduit au compte-gouttes le flux des nouvelles constructions depuis un an. Pourtant, les emplois de bureaux, occupés par 43 % des actifs franciliens, ne resteront pas figés. Au contraire, les mouvements attendus vont sensiblement modifier les équilibres territoriaux et les besoins en déplacements.
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