L'économie en Île-de-France : tendances et dynamiques

Carte de synthèse 2006

01 janvier 2006ContactPascale Leroi, Carine Camors, Carole Delaporte-Bollerot, Renaud Diziain, Pascale Guery, Thierry Petit, Jean-François Saigault, Odile Soulard, Laure Thévenot

Une concentration de l'emploi

Une trentaine de communes seulement, sur 1 381, bénéficient des dynamiques économiques régionales.

L'emploi se développe en effet prioritairement /

  • dans des pôles économiques majeurs de l'agglomération centrale, dont Paris .
  • le centre-ouest (21 % des emplois) ;
  • La Défense-Nanterre (6 % des emplois) ;
  • et dans les pôles de grande couronne dont les villes nouvelles. 

S'appuyant sur les statistiques relevées de 1990 à 2003, l'étude observe une  diminution  de 1990 à 1994, une hausse entre 1996 et 2001 puis de nouveau, une baisse depuis 2002.

De 1990 à 2003, les disparités territoriales, en matière d'emploi, se maintiennent mais l'équilibre Paris, petite couronne et grande couronne se modifie au détriment de la capitale à partir de 2003.

De plus, le déséquilibre Est/Ouest persiste. La dernière approche met en avant les orientations économiques des différents territoires sur la base des spécialisations économiques et de la qualification de la population active. On observe alors sur la carte le contraste entre une zone orientée vers les activités de haute valeur ajoutée, avec une qualification élevée des actifs résidents et une zone où prédominent les activités industrielles et de production avec un marché du travail dégradé. De plus, les fonctions économiques supérieures (management, finance) sont très centralisées, les fonctions scientifiques sont plutôt localisées au sud de l'agglomération économique et les activités agricoles créatrices de valeur ajoutée sont omniprésentes sur le territoire.

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Économie | Emploi

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