Les jeunes Franciliens peinent à quitter le logement de leurs parents

Note rapide Société-Habitat, n° 701

30 septembre 2015ContactJuliette Dupoizat

Depuis la crise économique de 2008, les jeunes Franciliens quittent plus tardivement le logement parental. Cette crise a davantage freiné l’indépendance résidentielle des jeunes les moins aisés. Aujourd’hui, un Francilien sur deux, parmi ceux qui sont nés dans la région, habite encore chez ses parents après 25 ans.
Les recensements de population et l’Enquête famille et logements, menés par l’Insee, permettent de comprendre quelles sont les situations, du jeune et de sa famille, qui facilitent ou entravent l’acquisition d’une indépendance résidentielle.

Les Franciliens décohabitent plus tard que les autres, et plus tard qu’il y a cinq ans

Les Franciliens habitent chez leurs parents plus longtemps que les autres Français. Cet écart s’explique en partie par l’offre régionale en matière de formation et d’emploi, qui permet plus facilement aux jeunes de poursuivre leurs études et de s’insérer professionnellement sans changer de région. Ainsi, en Île-de-France, ce n’est qu’à l’âge de 23 ans (pour tous les Franciliens, nés ou pas en Île-de-France) qu’une majorité de jeunes vit dans un logement autonome, soit deux ans plus tard que l’âge médian observé ailleurs en France métropolitaine.

Cette étude est reliée aux catégories suivantes :
Société et habitat | Démographie | Éducation et formation | Habitat et logement | Mobilité résidentielle