Localisation des créations et défaillances d’entreprises en Île-de-France

Analyse cartographique

31 mai 2004ContactCarine Camors, Carole Delaporte-Bollerot

65 924 entreprises ont été créées, reprises ou réactivées, en 2003. C'est la plus forte progression des créations d’entreprises qu'ait enregistré l’Île-de-France depuis 1994. Cette croissance exceptionnelle demeure cependant inférieure à celle de la province. Parallèlement, la tendance à la baisse du nombre de défaillances d’entreprises se confirme.

Le nombre de créateurs financièrement aidés a beaucoup progressé en 2003. Ils ont bénéficié soit de l’aide spécifique aux chômeurs créateurs d’entreprises, soit d’un prêt. Les retombées de la loi sur l’initiative économique, notamment la modification de la loi sur la SARL, ont grandement facilité l’accès à l’entreprenariat.

Les services aux entreprises, et notamment le « conseil et assistance », demeurent les activités privilégiées des créations dans la région. Le commerce de détail attire de nouveau les créateurs, après avoir été longtemps en retrait. La géographie des créations d’entreprises se confond avec celle des emplois et surtout des entreprises existantes. Plus l’activité économique est développée, plus le tissu d’entreprises est dense et plus les créations sont nombreuses.

On observe une forte dynamique sur Paris ainsi que dans les communes de Seine-Saint-Denis. A contrario, les grands pôles d’emplois de seconde couronne ne sont pas fortement créateurs d’entreprises.

Le lien entre structures d’aide et volume de créations a été abordé uniquement à travers la localisation des pépinières d’entreprises et des zones franches urbaines (ZFU). Pépinières n'est pas synonyme d'un fort taux de création d’entreprises. En revanche, l'impact des ZFU est toujours positif. 

Si l’on veut appréhender l’organisation de l’aide à la création d’entreprises et son impact sur le nombre de créations, une analyse plus qualitative apparaît nécessaire.

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