Une amélioration continue de l’empreinte écologique moyenne des Franciliens

Note rapide Environnement, n° 700

29 septembre 2015ContactIuli Nascimento

Depuis 2004, l’IAU îdF mesure l’empreinte écologique de l’Île-de-France. Pour la mise à jour de cet indicateur en 2014, une méthodologie nouvelle, avec calcul rétroactif, a permis d’enrichir les résultats. L’analyse portant sur une décennie évalue l’écart entre l’empreinte écologique et la biocapacité régionale, et renseigne sur l’autonomie potentielle du territoire.
L’empreinte écologique est un outil de calcul de la surface terrestre productive nécessaire à une personne ou une société pour répondre à sa consommation de ressources (aux fins de se nourrir, se loger, se déplacer, etc.), et absorber les déchets générés. Pour estimer plus commodément cette pression humaine exercée sur l’environnement, tout ce qui est prélevé et rejeté peut être converti en équivalents « hectares globaux ». L’empreinte humaine est alors confrontée à la biocapacité d’un territoire, c’est?à?dire les surfaces de sol et de mer appelées « surfaces bioproductives », et utilisables par l’homme. L’écart entre l’empreinte écologique et la biocapacité quantifie la soutenabilité, ou durabilité écologique, qui serait caractérisée par une empreinte inférieure ou égale à la biocapacité, et donc l’ampleur des efforts à fournir pour y parvenir.

Cette étude est reliée aux catégories suivantes :
Environnement urbain et rural | Changement climatique | Développement durable