Avec environ 80 000 naissances de plus que de décès en 2020, l’excédent naturel francilien fait de plus en plus figure d’exception en Europe comme en France. Son niveau reste élevé, en dépit de la baisse de la fécondité et des naissances, mais aussi de la pandémie de Covid-19 qui a particulièrement frappé l’Île-de-France.
En 2020, l’Île-de-France compte près de 172 000 naissances pour un peu plus de 92 000 décès. Ce dynamisme des naissances permet à la France de maintenir son solde naturel(*voir définition en fin d'article) positif : +73 000 pour la France et l’outre-mer, et +49 000 pour la France métropolitaine selon nos dernières estimations. Cette situation se distingue en Europe, où la plupart des pays observent plus de décès que de naissances. Aucune région, voire aucun pays de l’Union européenne (UE), ne devraient afficher en 2020 un excédent naturel* supérieur à celui de l’Île-de-France. En revanche, le déficit naturel s’étend à un nombre croissant de départements français et, pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les décès l’emportent sur les naissances en 2020 en province, prise dans sa globalité.
Chiffres clés
80 000
naissances de plus que de décès en Île-de-France en 2020 (49 000 en France métropolitaine)
-11 000
baisse du nombre de naissances en ÎIe-de-France entre 2014 et 2020
+ 20 000
hausse du nombre de décès en Île-de-France entre 2014 et 2020