La ville low-tech n’est pas un nouveau label. C’est une démarche itérative qui permet de répondre aux enjeux de sobriété et de résilience en créant les espaces nécessaires et les moyens adaptés à l’ingéniosité humaine. La low-tech favorise les liens de proximité, réfléchit à la juste proportion des solutions techniques pour qu’elles soient plus robustes et plus accessibles. Elle repose sur quatre principes: l’éloge du suffisant, la gestion soutenable des ressources, la convivialité (appropriation, accessibilité des outils et des savoirs) et la recherche d’une juste échelle dans les organisations et les réponses sociotechniques apportées.
Appliquée à l’échelle urbaine, elle pourrait avoir un impact sur le bâti, les modèles économiques, les mobilités et plus généralement sur les modes de vie et la qualité de vie. Á quoi pourrait ressembler la ville low-tech de demain ? Comment les initiatives, généralement appliquées à des dispositifs techniques sans grande cohésion d’ensemble, peuvent-elles passer à l’échelle urbaine ? Quelles sont les coopérations à inventer ? Quels sont les leviers d’action possibles ?