Vers un retour de la végétation spontanée en ville
Synthèse et ressources du petit déjeuner décideurs-chercheurs
La généralisation progressive de la gestion écologique des espaces verts est à l’origine d’un retour de la végétation spontanée en ville. Cette dynamique est la conséquence de plusieurs tendances : modifications législatives, réduction des budgets de gestion de l’espace public, limitation des pressions qui laisse davantage d’espaces à la flore sauvage et à la faune associée, mais aussi regain d’intérêt du citoyen pour cette « nature spontanée » perçue désormais comme une composante à part entière du cadre de vie. L’essor des programmes de sciences participatives est un autre indicateur de ces mutations récentes. Dans ce contexte, les besoins en végétaux d’origine locale et/ou adaptés aux territoires s’accroissent : la flore indigène produite localement est plébiscitée, notamment pour la compensation écologique. Elle prend une part de plus en plus importante dans la palette végétale des aménageurs.
En écho aux travaux du pôle environnement de L'Institut Paris Region, ce petit déjeuner a interrogé ces évolutions. Correspondent-elles à un effet de mode ou à un mouvement de fond ? Quels sont les impacts sur l’esthétique urbaine et la perception des espaces de nature ? Comment faire face à l’augmentation de la demande en végétaux d’origine locale et/ou adaptés aux territoires ? Quels sont les effets sur les projets d’aménagement ? Nathalie Blanc, directrice de recherche au CNRS, Claire-Marine Gautier et Antoine Prenant de l’EPA Paris-Saclay, ont confronté leurs points de vue, puis la participation du public a alimenté les échanges.
Cette page est reliée aux catégories suivantes :
Environnement urbain et rural
|
Développement durable