Une commune marquée par son activité portuaire et logistique, un quartier au nord peu favorable à la marche, et de nombreuses coupures urbaines liées à la présence d’emprises routières et ferroviaires. S’esquisse aussi un centre-ville autour de la mairie grâce à la présence de commerces et équipements variés.
Cet indice est construit à partir des caractéristiques spatiales quantitatives actuellement disponibles sous SIGR6 ayant une influence positive ou négative sur la marche en ville, telles que la présence d’équipements sportifs, de santé ou scolaire, les commerces de proximité et autres aménités, mais aussi les îlots de chaleur urbain ou le trafic automobile (via le nombre et la largeur des voies de circulation). Il pourrait s’enrichir avec la disponibilité de données nouvelles. Par exemple, celles liées au confort urbain (notamment la présence, largeur et revêtement des « trottoirs ») et celles sur le mobilier urbain (fontaines, bancs, éclairage…), ou encore sur le bruit ou l’éclairage des rues, des données indisponibles à l’échelle régionale. Toutefois, même en disposant de tous les éléments quantitatifs sur l’espace public, cet indice ne saurait relater la qualité de l’ambiance urbaine : celle-ci fluctue au cours de la journée, des saisons, et d’un individu à l’autre, selon son genre, son âge entre autres. L’absence de nuisances dans un espace et la présence d’aménités ne suffisent pas toujours à faire émerger le sentiment de confort urbain. Dépendant de critères individuels, ce sentiment n’est ni unanime ni stable dans le temps. Il nécessite des méthodes d’enquêtes et d’observation adaptées comme l’urbaniste danois Jan Ghel l’a largement développé.