Atlas des Franciliens

Édition 2013

13 mars 2013ContactAORIF, Caisses d'allocations familiales, L'Institut Paris Region, INSEE Île-de-France, OLAP, Université Paris 1

Pour accompagner la sortie de cet ouvrage, l'IAU îdF a réalisé un documentaire vidéo intitulé « Les Franciliens aujourd'hui ».

Rassembler dans un document unique les analyses donnant une vision globale et actuelle des caractéristiques des Franciliens et de l’Île-de-France et de leur évolution, telle est l’ambition de cet atlas, qui succède aux Atlas des Franciliens parus à la suite des recensements de 1990 et de 1999. Le changement de méthode de recensement nous a conduits à élaborer un atlas « en continu » tenant compte de l’arrivée chaque année de nouvelles données. Pour s’inscrire dans l’actualité, les résultats ont été analysés au fur et à mesure de leur parution, certains travaux ayant d’ores et déjà fait l’objet de publications sous forme de Note rapide de l’IAU île-de-France.

Quatre messages essentiels ressortent de ces travaux

L’Atlas des Franciliens, dans son édition 2013, nous montre une région en transition. Les quatre chapitres qui structurent cet atlas correspondent aux quatre messages essentiels qui ressortent de ces travaux, à savoir :

  • Avec près de 12 millions d’habitants, la population francilienne représente toujours 18,8 % de la population française métropolitaine et continue de croître de 50 000 à 60 000 personnes chaque année. Le dynamisme démographique de l’Île-de-France repose sur un fort excédent naturel et des échanges migratoires permanents, positifs avec le reste du monde et déficitaires avec le reste du pays. Les départs vers les autres régions françaises concernent des couples avec enfants et des retraités, les arrivées, pour l’essentiel, des jeunes qui terminent leur formation ou commencent leur vie professionnelle.
  • Cependant, le faible niveau de construction (moins de 40 000 nouveaux logements par an au cours des quinze dernières années) n’a pas été à la hauteur de la croissance démographique, ralentissant la baisse de la taille moyenne des ménages et freinant la mobilité résidentielle, notamment dans les grands logements sociaux. Le manque de construction a aussi entraîné une hausse du coût des logements qui rend de plus en plus difficile l’accès au logement des ménages modestes, mais aussi de ceux à revenus moyens et des primo-accédants, et les conduit à s'installer dans les territoires les moins valorisés ou les plus éloignés du centre de l’agglomération.
  • Les contrastes s’accentuent entre les situations socioéconomiques des individus et entre les territoires, d’autant que les structures familiales se complexifient et souvent se fragilisent (montée des familles monoparentales) et que la composition sociale reste traversée par un effet de ciseau : place toujours plus grande des ménages de cadres et toujours moindre des ouvriers. À cette partition sociale vient se surajouter la question de l’immigration avec la présence d’immigrés originaires de pays de plus en plus variés, voire lointains, dans les territoires les plus pauvres.
  • L’Île-de-France est la plus grande région économique française (22 % des emplois et 29 % du PIB de la France) avec une orientation marquée des fonctions de décision et de conception-recherche, générant la présence d’actifs plus qualifiés qu’ailleurs. Le marché du travail y est très attractif et les conditions d’emploi plus favorables que dans les autres régions. La polarisation des emplois, plus forte que celle des actifs, suscite de nombreux déplacements domicile-travail de la part d’actifs installés dans des territoires aux profils socioéconomiques très différenciés.

Cette étude est reliée aux catégories suivantes :
Économie | Emploi | Société et habitat | Démographie | Habitat et logement

Études apparentées