Centres-villes vivants

Les centres ville sont très divers, ils peuvent être anciens mais aussi très contemporains, être l’héritage d’une longue histoire ou au contraire d’une installation qui a à peine 50 ans, le cas de préfectures des départements créés en 1967 mais aussi des centres ville conçus dans les grands ensembles de logement des années 60. Le cas du Tremblay en France est emblématique de cette catégorie de centre-ville.

Ce qui fait un centre-ville vivant a été très bien exprimé dans le premier atelier ; Nous sommes donc partis de la conclusion du premier atelier pour introduire celui-ci: la vitalité des centres villes de demain dépendra de nombreux acteurs, partie prenante d’une forme de cogestion responsabilisant l’ensemble des acteurs.
Sont ressortis les notions de densité et de mixité des fonctions, de beauté du paysage urbain, de qualité des espaces publics, d’accessibilité et de confort d’usages, et le caractère particulier du centre-ville. Cela peut être: un grand parc ou un jardin partagé, l’intégration de nouveaux usages et services comme à Montreuil, avec la boutique recyclerie à la Croix de Chavaux, ou encore comme à Arcueil , la reconversion d’une usine désaffectée rassemblant plusieurs fonctions, culturelles, sociales, accueil de circuit court d’agriculture avec une AMAP…

La stratégie est un ensemble d’actions qui combine usages et embellissement, qui intègre les temporalités de la vie urbaine et les nouveaux outils numériques pour développer de nouveaux services. La stratégie se déploie sur les espaces publics, les commerces et les équipements, mais aussi les bâtiments publics et privés.
Élaborer une stratégie globale c’est combiner une multiplicité d’actions qui concourent à conforter le centre-ville, à le redynamiser, permet la contribution de tous les acteurs, publics comme privés, d’associer les commerçants, les associations, les services techniques, les bailleurs.