Évolution de l'offre de formation et caractéristiques des candidats à la poursuite d'études supérieures
Parcoursup est la plateforme nationale de préinscription en première année de l’enseignement supérieur en France. Créer son dossier et émettre des vœux sur cette plateforme constituent une étape incontournable pour les lycéens, les étudiants en recherche d’une réorientation ou les personnes qui souhaitent reprendre des études en première année de l’enseignement supérieur.
Les données relatives aux vœux émis par les futurs étudiants sur la plateforme Parcoursup sont mises à disposition en open data par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, hors formations proposées en apprentissage. Les vœux sont identifiés par un croisement entre les formations auxquelles peuvent postuler les étudiants et les établissements d’enseignement supérieur qui les dispensent.
L’offre de formation sur la plateforme est stabilisée en 2024, après une période de forte augmentation entre 2019 et 2021. Elle tient à la fois à l’intégration de nouvelles formations à la plateforme, comme les instituts d'études politiques, certaines formations sanitaires, des écoles de commerce, des écoles d’art, mais également à l’augmentation du nombre de places dans certaines formations. Le nombre de places proposées en institut de formation en soins infirmiers a par ailleurs crû à la suite de la pandémie de Covid-19. L’augmentation du nombre de places en école de commerce sous l’effet notamment de l’intégration de nouvelles écoles à la plateforme constitue une autre évolution notable.
Malgré l’accroissement de l’offre, le nombre de vœux par place augmente régulièrement, traduisant un intérêt grandissant des candidats, lié à la couverture plus importante des formations existantes mais également une multiplication des vœux dans l’espoir d’obtenir une place en première année d’enseignement supérieur, dans un contexte où le nombre de candidats est lui aussi en forte augmentation.
La cartographie de l’offre de formation en enseignement supérieur illustre les déséquilibres territoriaux dans ce domaine et le choix parfois très contraint qui se présente aux candidats, notamment lorsqu’ils n’ont pas la possibilité de s’éloigner du domicile parental.
L’analyse croisée des vœux et des admissions pour les néo-bacheliers montre certains effets de la sélection des établissements, parfois encadrée par la loi en matière de quotas de boursiers ou d’accueil de bacheliers professionnels ou technologiques.
L’attractivité de la région en matière d’enseignement supérieur est notable, avec près de la moitié des néo-bacheliers restant dans leur académie et plus d’un étudiant admis sur six originaire d’une académie non francilienne ou de l’étranger.
Voir aussi
Carte interactive « L'emploi et la formation »
Chronique : Parcoursup en Île-de-France : quelles dynamiques de l'offre et de la demande ?
Cette étude est reliée aux catégories suivantes :
Emploi et formation |
Société et habitat |
Éducation et formation



