Évolution de l'offre de formation et caractéristiques des candidats à la poursuite d'études supérieures
Parcoursup est la plateforme nationale de préinscription en première année de l’enseignement supérieur en France. Créer son dossier et émettre des voeux sur cette plateforme constituent une étape incontournable pour les lycéens, les étudiants en recherche d’une réorientation ou les personnes qui souhaitent reprendre des études en première année de l’enseignement supérieur.
Les données relatives aux voeux émis par les futurs étudiants sur la plateforme Parcoursup sont mises à disposition en open data par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, hors formations proposées en apprentissage. Les voeux sont identifiés par un croisement entre les formations auxquelles peuvent postuler les étudiants et les établissements d’enseignement supérieur qui les dispensent.
En 2021, Parcoursup propose davantage de places qu’en 2020 et 2019. Cette augmentation tient à la fois à l’intégration de nouvelles formations à la plateforme, comme les Instituts d’études politiques, certaines formations sanitaires, des écoles d’art. Elle tient aussi à l’augmentation du nombre de places dans certaines formations : le nombre de places proposées en Ifsi a ainsi crû à la suite de la pandémie de Covid-19. L’augmentation du nombre de places en école de commerce sous l’effet notamment de l’intégration de nouvelles écoles à la plateforme constitue une autre évolution notable.
Malgré l’accroissement de l’offre, le nombre de voeux par place progresse encore. Cela traduit un intérêt grandissant des candidats pour les formations proposées, intérêt alimenté par l’enrichissement de l’offre référencée sur la plateforme. À ce phénomène s’ajoutent des stratégies visant à multiplier les voeux dans l’espoir d’obtenir une place en première année d’enseignement supérieur, dans un contexte où le nombre de candidats est lui aussi en forte augmentation.
La cartographie de l’offre de formation en enseignement supérieur illustre les déséquilibres territoriaux dans ce domaine et le choix parfois très contraint qui se présente aux candidats, notamment lorsqu’ils n’ont pas la possibilité de s’éloigner de leur domicile.
L’analyse croisée des voeux et des admissions pour les néo-bacheliers montre des effets de sélection de la part des établissements, parfois encadrées par la loi en matière de quotas de boursiers ou d’accueil de bacheliers professionnels ou technologiques. L’attractivité de la région en matière d’enseignement supérieur est mise en évidence, avec la moitié des néo-bacheliers restant dans leur académie, et un étudiant admis sur six originaire d’une académie non francilienne ou de l’étranger.
Cette étude est reliée aux catégories suivantes :
Emploi et formation |
Éducation et formation