La monopropriété en Île-de-France

selon l'ENL 2006

28 février 2009ContactAndré Massot

La monopropriété définit le cas des immeubles collectifs non scindés en copropriété, appartenant, donc, à un seul propriétaire, particulier ou personne morale. En majorité les monopropriétés appartiennent à des organismes HLM, certaines appartiennent à des personnes morales privées (compagnies d’assurance, foncières, caisses de retraite, etc.), d’autres, enfin, appartiennent à des particuliers ou à des familles qui détiennent, donc, des immeubles en bloc. Par définition les monopropriétés sont locatives, sauf le cas, très peu fréquent, des particuliers qui se réservent un logement dans des immeubles qu’ils possèdent en entier.

Des loyers moins élevés en monopropriété qu'en copropriété

En Île-de-France, la monopropriété regroupe 1,326 million de résidences principales en 2006 en net recul sur la situation observée dix ans plus tôt. Les logements des monopropriétés locatives privées sont de trois ordres : logements soumis à la loi de 1948, logements loués à loyers libres, logements sous-loués.
L'étude fait un constat intéressant : selon toutes les répartitions les loyers par unité de surface sont moins chers en monopropriété qu’en copropriété. Sur ce plan là également le déclin de la monopropriété est une mauvaise nouvelle pour les locataires. En revanche, on ne trouve pas de différence sensible entre les loyers des bailleurs institutionnels et ceux des bailleurs particuliers. 

Plus des trois quarts des logements en monopropriété sont des HLM et leur nombre est pratiquement stable. Ce sont donc les monopropriétés privées qui régressent, de 324 704 résidences principales en 1996 à 259 424 en 2006. Dans ce total, les bailleurs particuliers sont majoritaires, les bailleurs personnes morales privées (compagnies d’assurance, sociétés foncières, caisses de retraite…) sont minoritaires et ont considérablement régressé en dix ans.

Cette étude est reliée aux catégories suivantes :
Société et habitat | Habitat et logement