Territoires pauvres : la moitié des habitants ont changé de commune en quinze ans

Note rapide Société-Habitat, n° 819

30 septembre 2019ContactFrédéric Bertaux (INSEE Île-de-France), Nadia Boussad (INSEE Île-de-France), Mariette Sagot

Contrairement à une idée reçue, les habitants des territoires les plus pauvres ne sont pas voués à l’immobilisme résidentiel : un habitant sur deux a en effet changé de commune entre 1999 et 2014, majoritairement vers une commune plus aisée, dans un parcours « ascendant ». Exception notable, les immigrés, moins mobiles, déménagent plus souvent vers une autre commune pauvre, contribuant au renforcement de leur présence dans les espaces défavorisés.

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Société et habitat | Mobilité résidentielle