Unités paysagères de la région d’Île-de-France

Méthodologie, notice d’utilisation de la base de données et atlas

21 juillet 2010ContactPierre-Marie Tricaud, Marion Festal, Corinne Legenne, Adelaide Bardon

La base de données des unités paysagères de la région d’Île-de-France s’inscrit dans la lignée des travaux visant à identifier et décrire les paysages. Une première version a été publiée sous le nom d’entités fonctionnelles et paysagères dans le Schéma directeur de la région d'Île-de-France (Sdrif), adopté par délibération du conseil régional le 25 septembre 2008.

Qu’est-ce qu’une « unité paysagère » ?

Une unité paysagère est l’unité élémentaire du découpage d’un territoire au regard de sa géomorphologie, des éléments naturels ou construits qu’elle porte, des activités qui s’y déroulent et des relations qui s’y instaurent. Ce qui est recherché ici est non seulement des unités mais aussi des entités, c’est-à-dire des unités dotées d’une identité. Une unité paysagère tire son identité de ses paysages, au sens le plus large du terme.

Les trois niveaux de découpage

L’ensemble de la région d’Île-de-France a été découpé en petites unités, de niveau local, qui se regroupent entièrement dans de plus grands ensembles, appelés grandes unités, regroupées à leur tour dans des ensembles de niveau régional, les Pays. Le découpage de l’Île-de-France proposé ici comprend 12 Pays, 110 grandes unités et 901 petites unités.

Le paysage ne connaît pas de frontière

Un découpage en unités crée des limites nettes, alors que sur le terrain, les transitions se font progressivement. Afin de pouvoir fixer une limite, le découpage s’appuie sur un élément plus net à l’intérieur ou proche de la zone de transition qui ne constitue pas en soi un élément de rupture mais qui permet de préciser la transition progressive.

Le nom représente la synthèse de tous les attributs

Parmi tous les attributs relevés pour les trois niveaux d'unités, le nom est considéré comme le plus déterminant. L’existence d’un nom reconnu révèle une homogénéité de relief, d’hydrographie, d’occupation du sol, de formes d’habitat ou de végétation, ou par des limites, ou par un centre, ou par une histoire commune ou –souvent– par plusieurs de ces caractères. Le nom représente la synthèse des attributs. La nomenclature des unités s’est donc faite avec le souci de trouver des noms le plus possible porteurs d’identité, reconnus et partagés.

La publication de la présente version est justifiée par la nécessité d’un outil à la disposition des différents partenaires. Outre les mises à jours inévitables en fonction de l’évolution des paysages, la base de donnée devra être complétée par certaines informations manquantes ou à corriger.

Cette étude est reliée aux catégories suivantes :
Aménagement et territoires | Paysage

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