Paris, Londres, New York : regards croisés sur la démographie de trois métropoles mondiales

Les Franciliens - Territoires et modes de vie

04 février 2021Philippe Louchart

Depuis une dizaine d’années, la population de la région londonienne croît deux fois plus rapidement que celle de Paris Île-de-France, quand celle de la région new-yorkaise baisse depuis 2016. Ces villes-mondes partagent pourtant les mêmes ressorts démographiques : un solde naturel positif, des départs nets de population vers le reste de leur pays et des arrivées nettes de l’étranger. Mais en ce début de XXIe siècle, les retournements de l’économie alliés à une ouverture différenciée sur le reste du monde les affectent différemment.

Paris Île-de-France, Londres, New York : trois villes aux dimensions métropolitaines (cf. encadré sur les périmètres retenus). Trois villes-mondes arrivées à maturité qui se caractérisent toutes, à des degrés divers, par une même « signature » démographique, à savoir un solde naturel positif, des échanges migratoires déficitaires avec le reste de leur pays, mais excédentaires avec le reste du monde. Cette « signature » unique et particulière tient à leur attractivité culturelle et surtout économique, notamment auprès des jeunes diplômés, et aux forces inverses qui naissent des tensions générées sur leur marché immobilier. Cette apparente similitude masque des évolutions très différenciées sur la période récente.

Chiffres clés

+56 000

Nombre de Franciliens supplémentaires en moyenne chaque année de 2007 à 2018

+153 000

Nombre d’habitants supplémentaires dans la métropole londonienne en moyenne chaque année de 2007 à 2018

-100 000

Baisse récente de la population de la métropole new-yorkaise entre 2016 et 2019

Paris Île-de-France : une population en croissance lente mais régulière

La population francilienne croît lentement mais sûrement (+50 000 à +60 000 habitants par an depuis 1990), à un rythme relativement constant et proche de celui de l’ensemble du pays. Depuis plus d’un demi-siècle, le poids démographique et économique de la région-capitale en France est stable. Avec un peu plus de 12 millions d’habitants, l’Île-de-France représente aujourd’hui 18 % de la population française, comme en 1968, 22 % des emplois, 32 % du PIB et 43 % des emplois de cadres des fonctions métropolitaines. Seule exception à cette relative stabilité : le solde naturel francilien représente une part croissante du solde naturel d’une France vieillissante (66 % en 2018 contre 38 % il y a dix ans). Le nombre de naissances est orienté à la baisse depuis 2015, par suite d’une diminution de la fécondité (nombre d’enfant(s) par femme), mais le nombre de décès ne cesse de croître, en lien avec le vieillissement de la population et des progrès de l’espérance de vie plus modérés.

La croissance de la population, certes identique en termes relatifs à celle des autres régions françaises (+0,5 % à +0,6 % par an en moyenne depuis 1990), est pourtant sans commune mesure en volume : depuis 1990, la région a gagné plus de 1,5 million d’habitants, soit l’équivalent de la population de la totalité de l’aire urbaine d’Aix-Marseille ou de l’agglomération lyonnaise en 1990, la plus peuplée de France après celle de Paris. Le même schéma vaut pour l’emploi, avec un gain de près d’un million d’emplois depuis 1990.
Loger ces personnes, leur permettre de se déplacer, d’étudier ou de travailler constitue un défi permanent et un enjeu de tous les schémas directeurs conçus depuis plus d’un demi-siècle.

Région métropolitaine de Londres : une croissance démographique forte mais irrégulière

Avec 14,3 millions d’habitants en 2018, la région de Londres est un peu plus peuplée que l’Île-de-France (12,3 millions) et voit sa population croître à un rythme deux fois plus rapide depuis 2007 (+1,14 % par an contre +0,47 %). Elle a accueilli 1,69 million d’habitants supplémentaires entre 2007 et 2018 (+153 000 par an), contre 0,61 million pour l’Île-de-France (+56 000 par an).
La différence tient pour l’essentiel au solde migratoire avec l’étranger, qui booste la croissance démographique de la métropole londonienne. Les arrivées nettes de l’étranger (+110 000 par an depuis 2007) constituent son principal moteur de croissance démographique, avant même le solde naturel. Cette situation tient à la fois à une politique migratoire plus ouverte et à l’attrait qu’exercent le pays et Londres sur les étudiants (deuxième pays d’accueil dans le monde) et les jeunes actifs étrangers. Comparativement, l’impact des migrations internationales est marginal en Île-de-France : +20 000 habitants par an en moyenne depuis 2007. Les jeunes de 25 à 35 ans sont d’ailleurs fortement surreprésentés dans la région de Londres par rapport à Paris Île-de-France, et ceci alors même que la population francilienne est beaucoup plus jeune que celle des autres régions françaises (cf. graphiques).

Le solde naturel est proche de celui de l’Île-de-France (+103 000 par an entre 2007 et 2017, contre +109 000). Les échanges migratoires avec le reste du Royaume-Uni sont déficitaires (-60 000 par an environ depuis 2007) comme ceux de l’Île-de-France avec le reste de la France (-70 000). Ces deux métropoles mondiales partagent en effet le même schéma d’échanges de population avec le reste de leur pays : arrivées nettes permanentes de jeunes qui viennent y terminer leurs études ou y trouver un emploi ; départs nets permanents de familles avec enfants et de retraités.

Toutefois, les échanges migratoires avec le reste du pays et du monde sont beaucoup plus sensibles aux retournements conjoncturels chez nos voisins londoniens. Depuis le début du XXIe, la croissance de la population de la métropole londonienne est plus soutenue et surtout plus irrégulière que celle de l’Ile-de-France, quelles que soient les composantes considérées.

L’excédent naturel, d’abord. Dans la région métropolitaine de Londres, l’excédent des naissances par rapport aux décès oscille entre 58 000 et 112 000 (contre 98 000 et 114 000 en Île-de-France), passant ainsi du simple au double en raison des  fortes fluctuations de la fécondité au Royaume-Uni. La baisse de la fécondité - et du solde naturel – y a démarré plus précocement, dès 2011.

Le constat est le même pour le déficit migratoire avec le reste du Royaume-Uni. Il oscille selon les années entre -18 000 et -115 000 personnes depuis 2001, quand il fluctue en Île-de-France entre -60 000 et -90 000 avec le reste du pays. Dans la région de Londres, ce déficit migratoire s’est fortement réduit suite à la crise financière de 2007 (-35 000 entre 2007 et 2012). Il n’a cessé de se creuser depuis. Dans un pays où la propriété est plus répandue, la crise s’est accompagnée d’une baisse des départs. Nombre de familles londoniennes n’ont pas quitté leur région faute de pouvoir vendre leur bien ou emprunter pour financer leur nouvelle acquisition immobilière. Les banques ont, en effet, fortement durci l’accès au crédit immobilier, dans un marché profondément marqué par la crise des subprimes [1].

L’excédent migratoire international, enfin. Ses fluctuations sont aussi très fortes dans la région de Londres, oscillant entre +70 000 et +150 000 habitants (quand il ne dépasse pas +40 000 en Île-de-France). L’ouverture anticipée du marché du travail anglais, dès 2004, aux ressortissants des huit pays nouvellement entrés dans l’Union européenne a provoqué une forte hausse de l’immigration de travail, en provenance notamment de Pologne [2]. Lui succéda une forte baisse de ces arrivées et une hausse des départs lors de la crise financière de 2007. Les départs se sont maintenus à un niveau élevé à mesure que la libre circulation de ces travailleurs au sein de l’Union européenne se généralisait, et jusqu’à l’intégration de la Roumanie et la Bulgarie en 2014. À l’inverse, la crise de 2007 a fortement réduit les départs vers l’étranger de ressortissants britanniques et alimenté une immigration croissante au Royaume-Uni en provenance des pays européens les plus durement touchés (Grèce, Espagne, Portugal, etc.). Globalement, le solde migratoire international de la région urbaine de Londres s’est réduit de 60 % entre 2007 et 2011, passant de +120 000 à +73 000, avant de doubler pour atteindre +150 000 en 2014 avec la reprise.

Depuis, le solde migratoire international est plutôt orienté à la baisse, mais reste à un niveau élevé (+130 000 en 2018). À l’avenir, plusieurs éléments pourraient conforter cette tendance, comme les effets du Brexit, la modification des règles d’immigration actuellement en discussion au Royaume-Uni, avec la volonté de les rendre plus sélectives, ou encore les difficultés économiques générées par la pandémie de Covid-19 [3]. Reste que la géopolitique et l’évolution du contexte international peuvent réserver des surprises. En témoigne l’offre de visas de travail envisagée par le gouvernement anglais pour les ressortissants de Hong Kong, si la Chine venait à reprendre la main plus tôt que prévu (2047) sur son ancienne colonie rétrocédée en 1997 [4]. 
Les incertitudes existent aussi en Île-de-France, mais leur impact sur la population francilienne est bien moindre en raison de la faiblesse relative des flux migratoires internationaux.

Les évolutions récentes – creusement du déficit migratoire avec le reste du pays, baisse de l’excédent naturel et de l’excédent migratoire international – limitent la croissance de la population dans la région métropolitaine de Londres. Elle n’est que de +100 000 habitants par an depuis 2016, contre +145 000 à +185 000 entre 2007 et 2016. L’écart avec l’Île-de-France (+60 000 habitants par an depuis 2007) se réduit donc mais reste important, sans présager que cette tendance se poursuive. 

Aire urbaine de New York : une population en baisse depuis trois ans

Les États-Unis viennent d’enregistrer en 2018 la plus faible croissance annuelle de leur population depuis un siècle (+0,5 %). Ce rythme est encore plus faible en France (0,3 %). Ils s’apprêtent aussi à clôturer la décennie 2010 par un autre « record » : celui de la plus faible croissance décennale depuis 1790, date de leur premier recensement, qui fait écho à celle des années 1930 marquées par la Grande Dépression. Son rythme de croissance est deux fois plus faible que celui des années 1990, où l’immigration comme la natalité augmentaient fortement à l’approche du changement de millénaire [5]. Ce ralentissement concerne tous les territoires états-uniens et tient à trois facteurs :

  • le durcissement de la politique migratoire américaine, qui réduit l’immigration internationale ; 
  • une fécondité en baisse, qui limite le nombre de naissances ; 
  • le vieillissement de la population, qui augmente le nombre de décès.

Un quatrième facteur, la diffusion territoriale récente de la croissance économique, pénalise particulièrement les plus grandes métropoles. Elle réduit leur attractivité et accentue leur déficit migratoire interne. L’aire urbaine de New York perd des habitants depuis 2016, pour la première fois depuis les années 1970, tout comme celles de Los Angeles (depuis 2017) et de Chicago (depuis 2014).

Avec 19,8 millions d’habitants en 2019, l’aire urbaine de New York aurait perdu un peu plus de 100 000 habitants entre 2016 et 2019, selon les dernières estimations du Census Bureau. L’excédent des naissances sur les décès s’est réduit. Il reste positif (+79 000 en 2018) et apparaît aujourd’hui inférieur à celui de l’Île-de-France (99 000), où vivent pourtant 8 millions d’habitants de moins. Le solde migratoire international a pratiquement été divisé par deux entre 2015 et 2019, mais reste trois fois plus important que celui de l’Île-de-France (+60 000 en 2018). 
La baisse de la population dans la région new-yorkaise tient surtout au doublement de son déficit migratoire avec le reste des États-Unis entre le début et la fin de la décennie 2010, passant de -100 000 par an environ à -200 000. La crise des subprimes de 2006-2007 a limité la mobilité résidentielle des Américains, réduit les déficits migratoires des grandes métropoles et conduit à une croissance sans précédent de leur population, en particulier de leur centre, et ce jusqu’au milieu de la décennie 2010. Les « millennials » avaient plus de difficultés à quitter les grandes métropoles en raison de la montée du chômage, notamment dans les territoires aujourd’hui les plus attractifs sur le plan résidentiel, mais dont la base économique, plus étroite, se révèle aussi plus fragile par temps de crise. Nombre de boomers, qui devaient vendre leur bien immobilier pour passer leur retraite sous des cieux plus cléments, ont été obligés de suspendre leur projet de départ lorsque l’accès au crédit immobilier est devenu plus difficile, plus coûteux, limitant d’autant le nombre des acheteurs potentiels [6]. 

Avec la reprise, le déficit migratoire s’est ensuite fortement accentué en raison de l’attractivité croissante des villes moins denses et de leur banlieue dans la seconde partie de la décennie 2010. Ce sont essentiellement la Sun Belt (Texas, Floride) et les états montagneux de l’Ouest (Utah, Idaho, Nevada, Colorado et Arizona) qui attirent aussi bien les millennials que les retraités dont le nombre ne cesse de progresser. La population de ces sept États progresse deux fois plus vite que la moyenne nationale durant la décennie 2010. Climat plus chaud, environnement plus agréable, logements plus grands et plus abordables, impôt foncier plus faible, coût de la vie moindre, qualité de vie accrue, opportunités d’emploi de plus en plus diversifiées, etc., les raisons avancées pour expliquer le dynamisme de ces territoires ne manquent pas.

Même si la mobilité résidentielle n’a pas retrouvé son niveau d’avant-crise aux États-Unis [6], la baisse continue du taux de chômage s’est ainsi accompagnée d’un regain de départs des métropoles les plus peuplées et d’une légère baisse de la population au sein des trois plus peuplées (New York, Los Angeles et Chicago). Demain, le contexte économique post-pandémie restera déterminant pour celles et ceux qui aspirent chaque année à quitter ces métropoles. Mais il ne sera pas le seul à faire évoluer la géographie humaine des États-Unis. Avec une population vieillissante, une immigration internationale en recul et une fécondité en baisse, sa population devrait croître de plus en plus lentement et diminuer dans un nombre croissant de comtés. Près d’un sur deux a vu sa population diminuer au cours de la décennie 2010, et même trois sur quatre parmi les moins peuplés, comptant moins de 10 000 habitants en 2010 [7]. Une situation proche de celle observée en France, où près de la moitié des communes ont perdu des habitants en 2016. À cette différence près que la population de la principale métropole française continue, elle, de croître, tout comme celle de la métropole londonienne.

Et demain ?

La baisse récente de la population dans la métropole new-yorkaise, qui s’est amplifiée en 2020 selon les dernières estimations disponibles, est-elle une tendance appelée à se poursuivre ? Rien n’est moins sûr. Ce pourrait tout aussi bien être une parenthèse tant elle est liée à la très forte croissance économique des États-Unis dans la seconde moitié de la décennie 2010. Cette tendance pourrait-elle toucher les métropoles parisiennes et londoniennes ? Là encore, rien n’est moins sûr tant les systèmes urbains de ces pays diffèrent. 
Les deux métropoles-capitales européennes sont au sommet de la hiérarchie urbaine de leur pays et héritent d’une longue tradition centralisatrice. Elles comptent six ou quatre fois plus d’habitants que la métropole suivante la plus peuplée (respectivement celles de Lyon et de Manchester). En comparaison, la métropole new-yorkaise est pratiquement aussi peuplée que celle de Los Angeles, dans un pays fédéral beaucoup plus multipolaire et varié, notamment dans sa fiscalité. La métropole-capitale de Washington compte près de dix millions d’habitants, quand une quinzaine de métropoles états-uniennes sont plus peuplées que celle de Manchester, et une trentaine que celle de Lyon, autant de métropoles à même d’offrir des opportunités économiques variées aux jeunes générations, en dehors de New York ou de Los Angeles, lorsque le moteur économique tourne à plein régime. Reste que la croissance de la population dans la métropole londonienne tient à une immigration internationale importante depuis une vingtaine d’années.
La pandémie en cours l’aurait transformée en émigration internationale nette : le Royaume-Uni aurait perdu plus d’1,3 million d’habitants entre les troisièmes trimestres 2019 et 2020, dont la moitié environ dans la métropole londonienne [8]. Reviendront-ils une fois la pandémie jugulée, maintenant que le Brexit est entré en vigueur ? Tout dépendra de la vitalité de l’économie anglaise et de l’impact réel de la pandémie et du Brexit sur celle-ci. À suivre.

Philippe Louchart

Démographe et économiste, Philippe a été formé à Science Po, l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à la Johns-Hopkins University. Fin connaisseur de la géographie humaine de l’Île-de-France, il travaille à L’Institut depuis 1983. Il a coordonné le premier Atlas des Franciliens et participé à toutes ses actualisations ultérieures. Ses travaux de projections démographiques alimentent aujourd’hui les modèles de déplacements d’Île-de-France Mobilités ou de la Driea. En charge des cadrages socio-économiques de nombreux schémas directeurs, en France comme à l’étranger, Philippe a aussi copiloté de nombreux travaux de prospective en amont de leurs révisions. Auteur de plusieurs livres et de plus d’une centaine d’études ou d’articles, Philippe enseigne la démographie locale en master 2 à l’Université de Paris 1 et siège à la Commission nationale d’évaluation du recensement de la population au CNIS.

Quels périmètres pour les métropoles de Paris, Londres et New York ?

L’OCDE, en collaboration avec le Centre commun de recherche de la Commission européenne, a développé une méthode permettant de définir les limites fonctionnelles de la plupart des villes de la planète [9]. Les aires urbaines fonctionnelles sont issues de ce travail. Elles se composent d’une city et de sa zone de navettage. Une city regroupe une ou plusieurs communes dont la majorité de la population vit dans un centre urbain d’au moins 50 000 habitants, avec des densités minimales de 1 500 habitants par km². Les centres urbains parisien et londonien présentent une spécificité liée à leur étendue, bien plus grande que celle des villes dont elles portent le nom, et qui a justifié la création d’une greater city. Une sous-partie appelée part of greater city, avec un contour très proche de celui de l’EPCI Métropole du Grand Paris (à deux communes près) et du Grand Londres a également été créée. La zone de navettage correspond à l’ensemble des communes dont au moins 15 % des résidents actifs en emploi travaillent dans la greater city [10].
Les régions métropolitaines définies par Eurostat sont une approximation de niveau NUTS 3 (les départements en France) des aires urbaines fonctionnelles [11]. Elles sont ici utilisées pour Paris et Londres car elles seules permettent de décomposer les évolutions démographiques en distinguant le solde naturel du solde migratoire, avec le reste du pays et avec le reste du monde.

• Le périmètre de région métropolitaine de Paris correspond à celui de l’Île-de-France.
• Le périmètre de région métropolitaine de Londres comprend le Grand Londres, auquel s’ajoutent cinq « comtés » périphériques : Southend-on-Sea (UKH31), Thurrock (UKH32), Essex CC (UKH33), Surrey (UKJ23) et Kent CC (UKJ42).
• Le périmètre de l’aire urbaine fonctionnelle a été retenu pour New York, le bureau du recensement américain permettant de décomposer les évolutions démographiques à cette échelle. Il comprend les 26 comtés suivants : Bergen, Bronx, Essex, Hudson, Hunterdon, Kings, Middlesex, Monmouth, Monroe, Morris, Nassau, New York, Ocean, Orange, Passaic, Pike, Putnam, Queens, Richmond, Rockland, Somerset, Suffolk, Sussex, Union, Warren et Westchester.

Références

[1] « Most people leaving London for other parts of the UK are moving into owner occupation. The increased difficulty in obtaining a mortgage has limited the ability of many families to leave London » in John Hollis, « Focus on London 2010 - Population and Migration », Greater London Authority, 2010, pp. 13. cutt.ly/gjJghpu

[2] Clark Ken, Drinkwater Stephen, Robinson Catherine, « Migration, Economic Crisis and Adjustment in the UK », IZA Discussion Paper N°. 8410, August 2014. ftp.iza.org/dp8410.pdf

[3] Walsh Peter William, « Q&A: The UK’s new points-based immigration system after Brexit », The Migration Observatory, Centre on Migration, Policy and Society (COMPAS), University of Oxford, April 27, 2020. cutt.ly/ljJhL22

[4] Waldron Daniel, Sanwar Ali, « Boris Johnson plans UK visa overhaul for Hong Kong citizens », workpermit.com, 2020-06-05. cutt.ly/CjJkoj4

[5] Frey William H., « The 2010s may have seen the slowest population growth in U.S. history, census data show - A 2020 census preview of population and congressional reapportionment », Brookings Institution, January 2, 2020. cutt.ly/4jJldbl

[6] Frey William H., « How migration of millennials and seniors has shifted since the Great Recession », Brookings Institution, January 31, 2019. cutt.ly/zjJlLMz

[7] « Most of the Counties with the Largest Population Gains Since 2010 are in Texas », United States Census Bureau, March 26, 2020. cutt.ly/ujJzMJl

[8] O’Connor Michael, Portes Jonathan, « Estimating the UK population during the pandemic », Economic Stastistics Centre of Excellence (ESCOE), January 14, 2021. cutt.ly/JjM2b5Z

[9] Dijkstra Lewis, Poelman Hugo, Veneri Paolo (2019), « The EU-OECD definition of a functional urban area », OECD Regional Development Working Papers, n° 2019/11, Paris, éditions OCDE. doi.org/10.1787/d58cb34d-en

[10] Base des cities et des aires urbaines fonctionnelles (FUA), Eurostat. www.insee.fr/fr/information/3642744

[11] Methodological manual on territorial typologies, Eurostat, 2019.

Cette page est reliée aux catégories suivantes :
International | Société et habitat | Démographie