Un dynamisme plus marqué en zone urbaine centrale
L'augmentation de 29 % du nombre de jardins collectifs à l’échelle régionale entre les deux recensements ne s’est pas faite de manière uniforme sur l’ensemble du territoire francilien. Bien que le nombre de jardins collectifs ait augmenté dans tous les départements, les Hauts-de-Seine ont connu une hausse spectaculaire de leur nombre qui a plus que doublé. Le développement d’acteurs associatifs dans ce domaine peut contribuer à expliquer une telle montée en puissance.
À titre d’exemple, l’association Espaces gère 33 jardins collectifs pour le compte de communes ou de bailleurs sociaux, dont 18 dans les Hauts-de-Seine. De son côté, le Val-de-Marne se démarque avec une augmentation d’un tiers des jardins collectifs. Enfin, la Seine-Saint-Denis, l’Essonne et les Yvelines connaissent une augmentation d’un peu plus de 20 % de leur nombre de jardins, puis le Val-d’Oise, la Seine-et-Marne et Paris d’un peu plus de 5 %. Concernant les superficies, tous les départements voient une diminution de la surface moyenne des jardins. La création des nouveaux jardins collectifs s’est réalisée sur des parcelles plus petites, démontrant une difficile mobilisation du foncier. Seuls deux départements connaissent une augmentation de la superficie moyenne de leurs jardins collectifs : 11 % pour Paris et 7% pour la Seine-Saint-Denis. Autre particularité, Paris et la petite couronne ont une part plus importante de jardins collectifs aménagés en cœur de parcs et de jardins publics : une proportion autour de 15 % dans les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis, 26 % dans le Val-de-Marne et 39 % à Paris.