Après plusieurs années de baisse, le nombre de naissances et la fécondité se sont pratiquement stabilisés en 2019, en Île-de-France comme ailleurs en France métropolitaine. Le recul de la natalité lié au report des naissances à des âges plus tardifs, est moins prononcé en Île-de-France en raison d’une part plus importante de femmes nées à l’étranger dont la fécondité reste plus élevée. Pour autant, l’immigration n’explique pas les différences spatiales de fécondité qui restent fortes en Île-de-France, comme au sein de l’Union européenne. Elle contribue simplement à les accentuer.
En 2019, 174 000 bébés sont nés en Île-de-France, soit à peine moins qu’en 2018 (-500). La chute de la natalité semble enrayée mais reste conséquente par rapport au pic atteint en 2010 (10 500 de moins, soit - 6 %). Le niveau des naissances renvoie à de multiples facteurs pour partie liés à des comportements - sensibilité de la fécondité à la composition par origine et niveau d’instruction des femmes en âge d’avoir des enfants - et structurels, comme l’importance des femmes en âge d’avoir des enfants dans la population ou de celles nées à l’étranger. Son évolution est sensible à celle des modes de vie (prolongement des études, activité des femmes) mais aussi à la conjoncture économique.
Chiffres clés
-6 %
Baisse du nombre de naissances et de la fécondité en Île-de-France entre 2010 et 2019
1,9
Nombre d’enfants par femme en Île-de-France en 2019 (indice de fécondité)
41 %
Part des naissances franciliennes en 2019 issues de mères nées à l’étranger