La ville post-réseau : l’épreuve de la gestion des eaux de pluie

Synthèse et ressources du petit déjeuner décideurs-chercheurs   Sommaire

22 juin 2017ContactBrigitte Guigou

Les modèles traditionnels de services urbains en réseau, développés à partir du 19e siècle, sont aujourd’hui interrogés, voire concurrencés, par des solutions alternatives mises en oeuvre à une échelle plus fine. Présentées comme plus résilientes, plus décentralisées et plus écologiques, elles s’inscrivent dans la notion de « ville post-réseau » théorisée par la recherche urbaine.
Ce petit déjeuner avait pour objectif de comprendre ces nouveaux modèles de production et de gestion de services urbains en prenant le cas de la gestion de l’eau de pluie. Noues, toitures végétales, puits d’infiltration, bassins secs ou espaces multifonctionnels, pourquoi les collectivités et/ou les aménageurs choisissent-ils ces dispositifs ?

Comment les intègrent-ils dans des projets urbains ou des politiques d’aménagement ? Quelles transformations de la ville, de l’îlot à l’aire agglomérée, sont induites par la modification de la gestion de l’eau de pluie, notamment sur les plans écologique, paysager et en termes de risques ou d’usages ? Un chercheur a présenté les principales avancées des travaux récents, français et internationaux, les acquis et les points qui font débat. Une démarche innovante et ambitieuse menée à l’échelle d’un quartier a été détaillée par une collectivité.
Il s’est agi, au travers d’échanges entre les intervenants et le public, d’esquisser des pistes d’action et d’enrichir les travaux en cours à L'Institut Paris Region sur ce thème, notamment dans le cadre d’une thèse menée en partenariat avec l’université Paris 1.

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