L’Île-de-France a vu sa population s’accroître de 576 000 habitants entre 2007 et 2017, à un rythme proche de celui observé au niveau hexagonal. Cette croissance démographique poursuit son recentrage en petite couronne et dans les communes dynamiques voisines de la grande couronne. Dans l’hypercentre, toutefois, le développement du parc inoccupé et la diminution de la taille moyenne des ménages concourent à des baisses de population.
Au 1er janvier 2017, l’Île-de-France compte 12 175 000 habitants, avec un poids démographique national stable, un peu au-dessus de 18 %. Entre 2007 et 2017, l’Île-de-France a gagné 57 600 habitants en moyenne chaque année, soit une augmentation comparable à celle observée sur la période 1990-2006 (+55 000 habitants). Autrement dit, chaque année depuis 1990, la population francilienne s’accroît du nombre d’habitants d’une ville comme Pantin (29e commune la plus peuplée de la région). La croissance francilienne, proche du rythme national (+0,5 % par an), résulte d’un solde naturel* largement excédentaire (cf. article « Excédent naturel : l’exception francilienne confirmée en 2020 »), grevé en partie par un solde migratoire* sensiblement négatif. Depuis 2007, l’excédent des naissances sur les décès est de +109 500 en moyenne par an et le déficit migratoire annuel de -52 000 personnes. Si à elle seule l’Île-de-France représente 60 % du solde naturel observé au niveau national sur les années 2007-2017, c’est également la région la plus déficitaire dans ses échanges migratoires avec les autres régions.
Chiffres clés
576 000
habitants supplémentaires en Île-de-France entre 2007 et 2017
340 000
Franciliens supplémentaires dans un rayon de 20 km autour de Notre-Dame entre 2007 et 2017
134 000
logements inoccupés supplémentaires en Île-de-France en 2017 par rapport à 2007 (44 000 à Paris)